Mieux utiliser les ressources du cerveau
Notre cerveau développe des compétences à toutes les étapes de notre vie, que ce soit à l’école, à l’université, sur le marché du travail ou dans notre vie personnelle. Acquérir des compétences est l’un des apprentissages les plus difficiles et l’un des plus importants. Malgré cela, la façon dont les compétences peuvent être développées et le rôle des mécanismes neurocognitifs sous-jacents demeurent méconnus. S’appuyant sur près de 200 études sur le cerveau et l’apprentissage, le livre Développer des compétences: comment mieux utiliser son cerveau, du professeur du Département de didactique Steve Masson, propose six principes pour apprendre et enseigner comment mieux utiliser les ressources du cerveau et développer des compétences. Le livre s’adresse autant aux adultes qui veulent acquérir de nouvelles compétences professionnelles, aux parents qui veulent aider leur enfant dans leurs apprentissages, aux personnes qui étudient qu’à celles qui enseignent. Publié aux Éditions Odile Jacob.
Dialogue avec les jeunes hommes
«Avalée par la haine que j’étudiais dans le cadre de ma thèse de doctorat abordant notamment les cyberviolences faites aux femmes, je me suis isolée et j’ai perdu l’envie de parler aux autres. C’était un non-sens, car le féminisme, par définition, concerne tout le monde. J’ai réalisé que je devrais rectifier le tir au plus vite. Par amour pour la société dans laquelle j’évoluais, je devais le plus rapidement possible briser mon silence et entamer une discussion avec les gars sur les violences sexuelles, mon cheval de bataille», écrit la chargée de cours du Département de science politique Léa Clermont-Dion (B.A. science politique, 2014) dans Salut, ça va? Dialoguer pour prévenir les violences sexuelles. L’autrice s’y adresse aux adolescents et aux jeunes adultes, vulgarisant les concepts de consentement, de culture du viol, de masculinité toxique et explorant la portée du mouvement #MeToo. Elle y revisite notamment son expérience auprès des joueurs de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, auxquels elle a offert des ateliers sur le consentement en 2022. L’autrice de Porter plainte (Cheval d’août), son essai précédent, en lice pour le Prix littéraire Janette-Bertrand, y partage aussi ses échanges avec plusieurs spécialistes ainsi que les témoignages qu’elle a recueillis auprès de victimes. Publié chez Cardinal.
Une vie dédiée au patrimoine
Michel Lessard, décédé en 2022 l’âge de 79 ans, a été professeur au Département d’histoire de l’art pendant 27 ans avant de prendre sa retraite en 2005. Un ouvrage collectif – La somme d’une vie: le patrimoine du Québec selon Michel Lessard –, publié sous la direction de l’archéologue René Bouchard, du professeur du Département d’histoire de l’art Yves Bergeron et de l’ethnologue Jean-Pierre Pichette, lui est consacré. Les travaux de Michel Lessard sur le patrimoine matériel et immatériel du Québec ont connu une diffusion sans précédent à l’échelle nationale. De 1970 à 2000, ses publications encyclopédiques sur les antiquités et la maison québécoise, la télédiffusion de ses documentaires ethnographiques sur la culture populaire, ses expositions muséales d’envergure sur la photographie ancienne et son enseignement universitaire ont fait rayonner une œuvre puissante et polymorphe. Celle-ci est devenue la référence de prédilection en patrimoine pour le public québécois, les collectionneurs et les antiquaires. Dans l’ouvrage, plusieurs personnalités, dont le cinéaste Fernand Dansereau, le sociologue Fernand Harvey, les professeurs émérites Raymond Montpetit et Laurier Lacroix ainsi que l’ancien recteur Claude Corbo, unissent leurs voix pour cerner le legs de Michel Lessard: inscrire le patrimoine québécois dans la grande histoire. Paru aux Presses de l’Université Laval.
Relations Canada-USA, de Trump à Biden
De 2017 à 2021, l’administration Trump a représenté un «point de rupture» dans les relations canado-américaines, dont les effets ont continué à se faire sentir pendant la présidence de Joe Biden, encourageant les élus américains à protéger les intérêts des États-Unis par tous les moyens, même si cela pouvait parfois déplaire au Canada. Voilà la trame de fond de l’ouvrage collectif L’Amérique d’abord, le Canada ensuite. Les relations canado-américaines de Donald Trump à Joe Biden, publié sous la direction du professeur du Département de science politique Frédérick Gagnon, titulaire de la Chaire Raoul-Dandurand et directeur de l’Observatoire sur les États-Unis, et du chercheur postdoctoral Christophe Cloutier-Roy, directeur adjoint de l’Observatoire. Cet ouvrage retrace l’évolution de ces relations pendant le mandat présidentiel du milliardaire, en s’attardant à trois domaines: l’économie, l’environnement et la gestion de la frontière canado-américaine. Les sentiments négatifs de Donald Trump à l’égard du Canada l’ont amené, notamment, à renégocier l’ALENA, à imposer des tarifs dans les secteurs de l’acier et de l’aluminium, et à critiquer le système de gestion de l’offre dans l’agro-alimentaire. Il s’agit du premier ouvrage en français qui examine en profondeur l’influence de Trump sur les liens entre les deux pays. Paru aux Presses de l’Université de Montréal.
Ces personnalités difficiles au travail
Le méfiant, le fier, l’instable, le caméléon, l’obéissant, le timide, le perfectionniste et le compétitif. Ce sont là les huit profils aux comportements difficiles qu’on rencontre dans le milieu professionnel. Ces personnalités peuvent compliquer grandement la vie au travail, jusqu’à nuire à l’ambiance et à l’efficacité générales. «En raison de la pénurie de main-d’œuvre, de plus en plus de candidats aux comportements difficiles seront embauchés et tolérés dans les environnements de travail. Savoir intervenir auprès de ces personnes devient une compétence essentielle pour tout travailleur, et ce, dans n’importe quel secteur d’activité», constate le chargé de cours du Département de psychologie Mathieu Guénette (M.Ed. éducation, 1998; B.Ed. information scolaire et professionnelle, 1995), qui a décidé d’élaborer un guide offrant une méthode concrète pour apaiser les tensions. L’objectif n’est pas de devenir thérapeute pour les collègues ou les employés, précise-t-il, mais plutôt d’en arriver à s’adapter à ces personnalités difficiles en prônant une approche empathique et ferme. Dans Relations difficiles au travail?, il propose une stratégie d’intervention en 12 tactiques, nous aidant à comprendre chaque profil aux comportements difficiles. L’auteur parle en toute connaissance de cause, puisqu’il se considère lui-même comme ayant fait partie de ces personnalités difficiles par le passé! Publié chez Édito.
Le Québec, une société émotive?
Dans quel climat émotionnel vivons-nous aujourd’hui au Québec? Comment les émotions s’expriment-elles au sein de notre société? Quelle place occupent-elles dans la prise de décision publique? Ce sont les questions auxquelles tente de répondre l’édition 2025 de L’état du Québec, une publication annuelle visant à informer et à proposer un regard neuf sur les débats qui animent la société québécoise. Cette édition propose des rencontres et des réflexions offrant des perspectives tantôt critiques, tantôt audacieuses, sur les choix de société qui s’offrent aux Québécoises et Québécois. Plusieurs Uqamiennes et Uqamiens participent à ce collectif dirigé par Josselyn Guillarmou (M.A. science politique, 2017) et Sandra Larochelle: le chargé de cours du Département de communication sociale et publique Bachir Sirois-Moumni (Ph.D. communication, 2023), la professeure associée du Département de géographie Élisabeth Vallet ainsi que les personnes diplômées Sylvain Bédard (M.A. sociologie, 2009), Marco Bélair-Cirino (B.A. communication/journalisme, 2009), Anne-Marie Boucher (M.A. sociologie, 2011), Charlie Bourdages (B.A. science politique, 2023), David Carpentier (M.A. science politique, 2021), Marie-Andrée Chouinard (B.A. communication, 1993), Malorie Flon (M.A. science politique, 2008), Alain Giguère (B.A. sociologie, 1980), Emmanuelle Hébert (B.A. science politique, 1998), Myriam Lavoie-Moore (Ph.D. communication, 2021), David Morin (Ph.D. science politique, 2008) et Christine Normandin (LL.B., 2011). Publié aux Éditions Somme toute/Le Devoir, sous la direction de l’Institut du Nouveau Monde.