L’intelligence artificielle et les technologies émergentes transforment nos vies sur tous les plans et les relations intimes n’y échappent pas. Au cours des dernières années, la sextech a connu un fort engouement, tant auprès de la communauté scientifique que de la population. Pour en débattre, les plus grands spécialistes du domaine se réuniront au pavillon J.-A. De Sève (DS), du 15 au 17 août prochains, à l’occasion du 10e congrès international Love and Sex With Robots (LSR).
Organisé par une équipe interdisciplinaire de chercheuses et chercheurs universitaires provenant, notamment, du Canada, des États-Unis et de la Grande-Bretagne, l’événement explorera les relations intimes entre humains et machines. Les conférencières et conférenciers couvriront un large éventail de sujets allant de l’amour et de la sexualité avec les robots aux enjeux éthiques et sociaux de l’interaction érotique avec et à travers les nouvelles technologies. Depuis 10 ans, le congrès LSR rassemble des membres des communautés scientifiques, du secteur privé et des personnes en relation avec des partenaires artificiels, afin de faire avancer les connaissances sur les techno-intimités.
Simon Dubé, professeur associé au Département de sexologie et chercheur au Kinsey Institute de l’Université de l’Indiana, ainsi que son collègue David Lafortune font partie du comité organisateur du congrès. L’an dernier, Simon Dubé avait accordé une entrevue à Actualités UQAM lors de la neuvième édition de l’événement, tenue également à l’Université.
Cette année, le congrès est ouvert au grand public. La majorité des présentations seront en anglais, mais un système de traduction simultanée sera disponible. On peut consulter la programmation complète sur le site web de l’événement.