Le ministre de la Justice et procureur général du Québec Simon Jolin-Barrette était de passage à l’UQAM, le 1er septembre, dans la foulée de son annonce d’un financement de 500 000 $ à six cliniques juridiques universitaires, dont la Clinique internationale de défense des droits humains (CIDDHU) et la Clinique de justice sociale de l’UQAM. Les deux cliniques uqamiennes se partageront 100 000 $.
Le ministre a été accueilli par le recteur Stéphane Pallage et par la doyenne de la Faculté de science politique et de droit Rachel Chagnon. Il a également eu l’occasion de rencontrer les professeures du Département des sciences juridiques Mirja Trilsch et Djemila Caron, respectivement directrice de la CIDDHU et de la Clinique de justice sociale, aussi appelée CliniX, ainsi que de nombreux étudiants, étudiantes et autres personnes impliquées dans les cliniques.
«Le financement reçu dans le cadre du programme d’aide financière pour favoriser l’accès à la justice contribuera à l’essor et à la coordination des deux cliniques de la Faculté de science politique et de droit, deux cliniques directement en phase avec la mission de notre université», a souligné le recteur Stéphane Pallage.
«En plus d’être bénéfiques pour la population, les cliniques juridiques universitaires représentent un lieu d’apprentissage motivant et enrichissant pour les étudiantes et étudiants en droit, qui pourront y donner des avis et des conseils juridiques», a déclaré le ministre Simon Jolin-Barrette.
Grâce à l’adoption du projet de loi no 75 (Loi visant à améliorer l’accessibilité et l’efficacité de la justice, notamment pour répondre à des conséquences de la pandémie de la COVID-19, L.Q., 2020, c. 29), les étudiantes et étudiants en droit pratiquant au sein des cliniques juridiques universitaires peuvent désormais donner à la population, en plus de l’information, des conseils et des avis juridiques. Les citoyennes et citoyens peuvent ainsi obtenir davantage de services juridiques gratuits ou à coût modique.
La visite du ministre Jolin-Barrette s’est conclue par un échange avec les responsables des cliniques, les étudiantes et étudiants.