Série En vert et pour tous
Projets de recherche, initiatives, débats: tous les articles qui portent sur l’environnement.
La deuxième mouture de la série de balados L’empreinte uqamienne a été lancée le 16 mars. Produite par le Bureau des diplômés en collaboration avec la radio CHOQ.ca, la série créée dans le cadre du 50e anniversaire de l’UQAM présente les parcours de diplômées et diplômés qui font rayonner leur alma mater dans leurs milieux respectifs.
Au cours de cette deuxième saison, l’animatrice et conceptrice du projet Jessica Roland (M.A. communication, 2017) rencontre quatre diplômées et diplômés liés par un intérêt commun: l’environnement: Jozée Sarrazin (B.Sc. biologie, 1991; Ph.D. sciences de l’environnement, 1998), Luc Couillard (B.Sc. urbanisme, 1985; M.Sc. sciences de l’environnement, 1991), Manon Otto (B.A. design de l’environnement, 2008; M.Sc. sciences de l’environnement, 2013) et Benoît Robert (B.Sc. biologie, 1989). Ils et elles ont discuté de leurs préoccupations et de leur réflexions en matière d’environnement. On découvre aussi comment l’UQAM a teinté leur parcours.
La trame sonore de la deuxième saison est une composition originale d’Alexis Elina (D.E.S.S. en musique de film, 2018).
Programmation de la série
Balado de Jozée Sarrazin
Originaire de l’Abitibi-Témiscamingue, Jozée Sarrazin s’intéresse au fonds des mers. La biologiste et spécialiste en écologie benthique est, depuis 2002, chercheuse à l’Institut français pour l’exploitation durable de la mer (Ifremer). Ses travaux de recherche portent sur les communautés animales vivant à proximité des sources hydrothermales, dans les grandes profondeurs océaniques.
Lorsqu’elle était enfant, Jozée Sarrazin avait une phobie de l’eau. C’est seulement à l’âge de 14 ans qu’elle a découvert la mer pour laquelle elle a eu un véritable coup de cœur. Elle a participé à de nombreuses missions sous-marines, dont une qui l’a plongée à plus de 1000 mètres dans les abysses.
Lauréate du Prix Reconnaissance de la Faculté des sciences en 2008, Jozée Sarrazin poursuit également un travail de vulgarisatrice. En collaboration avec des artistes et des scientifiques, elle développe le projet DONVOR, un spectacle sur le thème des écosystèmes marins profonds.
Balado de Luc Couillard
Depuis le début de sa carrière, Luc Couillard se passionne pour toutes les formes de mobilité urbaine. Celui qui est à l’origine du premier projet de vélos en libre-service qui allait devenir Bixi est désormais chargé de projet – Grands projets au sein de la direction des projets de mobilité durable (ligne rose, REM, etc.) à la Ville de Montréal. Luc Couillard a été impliqué dans les projets d’expérimentation de navettes autonomes et les dossiers de logistique urbaine, en plus de la Politique de stationnement, le Plan de transport, la Charte du piéton et le retour des trains de banlieue pour n’en nommer que quelques-uns. Membre fondateur du Centre de gestion des déplacements du centre‐ville de Montréal, Luc Couillard a eu le mandat, en 2017, de créer un Institut de l’électrification et des véhicules intelligents, dorénavant connu sous le nom de Jalon MTL. Sa réputation dépasse aujourd’hui les frontières du Québec.
Reconnu pour ses talents de gestionnaire de projets, il a reçu le prix Guy‐Paré de l’Association québécoise des transports ainsi que le Prix Reconnaissance de la Faculté des sciences en 2019.
Balado de Manon Otto (diffusion le 13 avril)
Manon Otto commence sa carrière comme designer de l’environnement urbain et paysager chez SLA à Copenhague, où elle participe à plusieurs projets multidisciplinaires en collaboration avec différents bureaux d’architecture de renommée internationale tels qu’OMA, Cobe, 3XN et Nordic. En 2014, elle se joint à l’équipe de BIG – Bjarke Ingels Group et dirige le département d’architecture du paysage jusqu’en 2019. En tant que chargée de projets, Manon Otto a participé au design du campus Charleston de Google à Mountain View, en Californie, ainsi qu’à la création de l’expérience paysagère du domaine Audemars Piguet, un musée de l’horlogerie situé à Le Brassus, en Suisse. Depuis 2019, cette passionnée du design et de l’environnement est à la tête du bureau nord-américain du studio suédois Mandaworks.
Balado de Benoît Robert (diffusion le 27 avril)
Dès les années 80, Benoît Robert s’intéressait déjà au concept de l’autopartage et caressait le rêve de fonder une entreprise offrant de tels services. Dix ans plus tard, après avoir effectué un voyage d’études en Europe au cours duquel il visite une quinzaine de services d’autopartage en Allemagne, en Suisse et en France, il met au point un plan d’affaires à l’origine de la création de Communauto. L’entreprise est aujourd’hui la plus ancienne compagnie d’autopartage en Amérique et l’un des plus importants services du genre dans le monde.
Récipiendaire d’un Prix Reconnaissance de la Faculté des sciences en 2017, Benoît Robert consacre l’essentiel de son temps au développement du service d’autopartage, tout en faisant connaître ses avantages d’un point de vue urbain et environnemental.
Les premiers épisodes de la série L’empreinte uqamienne, qui proposent des portraits de femmes diplômées aux origines diverses, peuvent être écoutés en suivant ce lien.