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Le Nord sous la loupe

Les professeurs Daniel Chartier et Anne de Vernal lancent le Portail de la recherche nordique et arctique.

4 février 2016 à 16 h 02

Mis à jour le 10 avril 2017 à 11 h 04

École d’été ArcTrain 2015, Labrador. ArcTrain est le nom d’un programme international de formation sur les processus et les impacts des changements climatiques dans le Grand Nord canadien.Photo: Jade Falardeau

Plusieurs professeurs de l’UQAM contribuent, depuis quelques années, à l’essor des recherches dans le vaste domaine de la nordicité. En témoigne la création du Portail sur la recherche nordique et arctique, dont le lancement a eu lieu le 3 février en présence de la vice-rectrice à la Recherche et à la création, Catherine Mounier, et des doyens des Facultés des arts et des sciences, Jean-Christian Pleau et Luc-Alain Giraldeau.

Ce portail Web est né de la collaboration entre deux chaires stratégiques de l’UQAM: la Chaire de recherche sur le climat et l’évolution de l’Arctique: du passé au futur et la Chaire sur l’imaginaire du Nord, de l’hiver et de l’Arctique, dont les titulaires respectifs sont les professeurs Anne de Vernal (sciences de la Terre et de l’atmosphère) et Daniel Chartier (études littéraires). «Le portail vise à resserrer les liens entre chercheurs de disciplines différentes et à favoriser le développement d’activités de formation multisectorielles », a expliqué Anne de Vernal lors du lancement.

Anne de Vernal, Catherine Mounier et Daniel Chartier. Photo: Denis Bernier

Le site rassemble de l’information concernant les travaux de recherche effectués à l’Université sur le Nord et l’Arctique ainsi que les activités de formation organisées dans ces domaines. Plus précisément, il met en lumière l’expertise de chercheurs de 14 départements et d’une quinzaine d’unités de recherche de l’UQAM – de la micropaléontologie aux études culturelles –, de même que leurs nombreux terrains d’étude répartis dans différents pays. Le portail présente également des archives (photos et vidéos), des publications, des liens, des bases de données et des informations sur des formations, des bourses, des emplois et des stages.

«Les recherches que nous réalisons à Montréal sont soutenues par les organismes québécois et fédéraux, mais aussi par des conseils de recherche en Islande, en Allemagne, en France, en Norvège, en Suède et au Groenland, a souligné Daniel Chartier. Si le Québec veut que son expertise et son rôle dans le monde circumpolaire soient reconnus, il doit intensifier son action.»

«Depuis des décennies, des chercheurs d’ici et d’ailleurs étudient les milieux froids du Québec et de tout l’espace circumpolaire, a rappelé la vice-rectrice Catherine Mounier. La recherche en milieux nordiques occupe maintenant une place importante et s’avère essentielle, notamment en raison des changements climatiques et du nécessaire rapprochement avec les peuples des Premières nations.»