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Le point sur l’ESG

La Direction de l’UQAM fait le point sur le dossier concernant l’ESG.

24 février 2016 à 17 h 02

Mis à jour le 2 mars 2016 à 9 h 03

La Direction de l’Université a fait le point dans un message à la communauté concernant les positions exprimées ces derniers jours par le doyen de l’École des sciences de la gestion (ESG UQAM), Stéphane Pallage, concernant l’appartenance de l’École à l’UQAM. Un communiqué faisant état de ces positions a d’ailleurs été émis par l’ESG.

Dans leur message, la présidente du Conseil d’administration, Lise Bissonnette, et le recteur Robert Proulx expriment leur étonnement à l’égard des récentes sorties publiques du doyen en vue de réclamer tantôt une plus grande autonomie de l’ESG au sein de l’UQAM, tantôt son entière indépendance. «Soyons clairs : l’intégrité de l’UQAM, constituée de six facultés et d’une École, est fondamentale. Il ne saurait être question de la compromettre de quelque manière que ce soit», écrivent-ils.

Selon eux, ces déclarations publiques du doyen de l’ESG sont également précipitées, et cela pour plusieurs raisons. D’abord, parce que l’Université est déjà engagée dans une démarche de décentralisation, conformément à la volonté du recteur et comme prévu au Plan stratégique 2015-2019 de l’UQAM. «Cet exercice doit se dérouler de manière ordonnée et collégiale, dans le cadre des instances de l’Université, soutiennent-ils. Il doit également prendre appui sur des analyses fines, notamment sur le plan financier, avant de déboucher sur des actions concrètes. Un processus est en place : laissons-le suivre son cours plutôt que d’y faire obstacle.»

Le message mentionne que le recteur n’a pas opposé une fin de non-recevoir aux préoccupations de l’ESG, qui souhaite une autonomie accrue au sein du cadre institutionnel de l’UQAM. «Les demandes de l’École, qui surviennent dans un contexte budgétaire particulièrement difficile, doivent toutefois être étudiées en gardant à l’esprit les besoins des autres facultés et ceux de la communauté uqamienne dans son ensemble», soulignent la présidente du CA et le recteur.

La direction pense qu’il est possible — et souhaitable — d’améliorer le modèle organisationnel et les processus administratifs et décisionnels de l’Université. C’est d’ailleurs ce que prévoit le Plan stratégique 2015-2019, auquel le doyen de l’ESG a souscrit. «Toutes les composantes de l’UQAM, y compris l’École, sont maintenant invitées à articuler et à mettre en œuvre les orientations de ce Plan», peut-on lire dans le message adressé à la communauté.

«C’est dans le cadre d’une démarche structurée d’échanges, et non à travers une médiatisation des revendications, que doivent être discutées les préoccupations de l’École des sciences de la gestion, concluent la présidente du CA et le recteur. Réunis en séance régulière hier soir, les membres du Conseil d’administration de l’Université se sont exprimés de façon limpide à ce sujet. L’UQAM fait face à de multiples et complexes enjeux, l’heure est au dialogue.»