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Voisinage responsable

L’UQAM explique sa position sur le projet d’implantation au cœur de son campus d’un site d’injection supervisée.

16 avril 2014 à 15 h 04

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 19 h 09

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Le campus de l’UQAM. Photo: Michel Villeneuve

Sous le titre «L’UQAM, une voisine responsable», le vice-recteur à la Vie universitaire, Marc Turgeon, a publiquement réagi en signant un texte d’opinion envoyé au journal La Presse en réponse à un article paru dans ce même quotidien  le 11 avril dernier et intitulé «Gare aux seringues souillées».

Le vice-recteur fait valoir que l’UQAM n’est pas le seul établissement du quartier latin et du centre-ville à devoir faire face au problème des seringues à la traîne, aggravé par les températures très froides de l’hiver dernier. Il rappelle également les diverses mesures mises en place par l’Université au cours des dernières années pour tenter de contenir ce problème, auxquelles s’ajoutent les actions qu’elle pose pour contrer l’exclusion sociale, la pauvreté et l’itinérance à Montréal.

L’UQAM cohabite tous les jours avec les habitants du quartier où elle est installée ainsi qu’avec les personnes qui le fréquentent, y compris les personnes en situation d’itinérance, rappelle Marc Turgeon. «La cohabitation sociale doit toutefois être conjuguée aux responsabilités de l’Université à l’endroit de la santé et de la sécurité de ses 43 000 étudiants et 5000 employés, souligne-t-il. C’est pourquoi l’UQAM, tout en demeurant ouverte à la recherche de solutions pour le quartier, ne peut, sans examen des alternatives possibles, appuyer l’implantation en plein cœur de son campus d’un site d’injection supervisée pour toxicomanes, comme le souhaite l’organisme communautaire Cactus.»

L’UQAM fait beaucoup pour exercer son rôle de partenaire solidaire et engagé, affirme le vice-recteur, mais elle demeure avant toute chose une université et «les balises de son engagement doivent être circonscrites avec soin, à la lumière de ses responsabilités premières».