Le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, a accepté de soustraire les établissements du réseau de l’Université du Québec (UQ) à la loi 15, Loi sur la gestion et le contrôle des effectifs des ministères, des organismes et des réseaux du secteur public ainsi que des sociétés d’État, adoptée le 5 décembre à l’Assemblée nationale.
«L’UQAM accueille cette décision avec satisfaction, d’autant que beaucoup d’efforts ont été consentis à ce dossier par plusieurs intervenants ces dernières semaines, déclare le recteur Robert Proulx. Dès l’annonce du projet de loi, il a en effet été demandé que les établissements du réseau de l’UQ en soient exclus. Cette demande a été documentée dans le cadre d’un mémoire présenté aux membres de la Commission des finances publiques le 4 novembre dernier.»
Encore tout récemment, dans une lettre conjointe adressée au premier ministre du Québec, la présidente du Conseil d’administration de l’UQAM, Lise Bissonnette, et le recteur indiquaient être sidérés et heurtés par les contraintes imposées à l’UQAM et aux neuf autres établissements du réseau de l’UQ par le projet de loi 15. «Nous exprimions du même souffle notre vive inquiétude devant les compressions budgétaires qui mettent à mal les universités québécoises, note Robert Proulx. Le fait qu’un amendement ait été adopté par la Commission des finances publiques pour soustraire le réseau de l’Université du Québec aux dispositions du projet de loi relatives au contrôle est une excellente nouvelle. Cela ne doit pas, toutefois, nous faire dévier de l’objectif de prudence que nous poursuivons dans le contexte budgétaire actuel.»