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La population étudiante en hausse

Au trimestre d’automne 2013, le nombre global d’étudiants et les nouvelles inscriptions ont augmenté à tous les cycles.

18 décembre 2013 à 16 h 12

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 19 h 09

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Photo: Nathalie St-Pierre

Cet automne, quelque 43 140 étudiants, au total, ont fréquenté l’UQAM, soit une augmentation de 4,6% par rapport à 2012. Le nombre d’étudiants s’est accru de 4,5% au premier cycle et de 5,1% aux cycles supérieurs. L’Université a également enregistré une hausse (3,8%) en termes d’étudiants équivalent temps complet (EETC), critère servant de base de calcul dans le cadre du financement des universités. Les EETC ont augmenté de 4% au premier cycle et de 2,8% aux deuxième et troisième cycles.     

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Diane Demers, vice-rectrice aux Études et à la vie étudiante. Photo: Nathalie St-Pierre.

«Ce sont d’excellentes nouvelles dans l’ensemble, souligne Diane Demers, vice-rectrice aux Études et à la vie étudiante. Cela témoigne de la force d’attraction de l’UQAM auprès des étudiants.» Celle-ci croit toutefois qu’il faut examiner les chiffres avec prudence quand on les compare avec ceux de 2012, une année inhabituelle marquée par de nombreuses perturbations en raison du mouvement étudiant, dont les répercussions ont entraîné le report des demandes d’admission et ainsi contribué à faire baisser les taux de l’année 2012. «Néanmoins, dit la vice-rectrice, l’UQAM a vu ses effectifs étudiants augmenter à l’automne 2013, renouant ainsi avec la croissance qu’elle avait connue au cours des quatre années précédant 2012.»

Augmentation des nouvelles inscriptions

Diane Demers se réjouit particulièrement de la hausse des nouvelles inscriptions, notamment aux cycles supérieurs. Celles-ci ont augmenté de 8,8% au total, de 8,8% au premier cycle, de 7,4% au second cycle et de 19,4% au troisième cycle. «C’est signe que les étudiants reconnaissent la qualité de la recherche qui se fait à l’Université et la qualité de l’encadrement qui leur est offert, ce qui a toujours été une caractéristique de l’UQAM.» Au troisième cycle, la vice-rectrice préfère comparer les statistiques de 2013 avec celles de 2011. «Les nouvelles inscriptions ont augmenté de 6 % par rapport à cette année-là, une hausse somme toute significative de quelque 60 nouveaux étudiants au doctorat», observe-t-elle.

Dans les facultés    

Dans toutes les facultés, les EETC sont en hausse, sauf en communication où l’on constate une légère baisse de 1,6%, expliquée essentiellement par des réajustements de programmes à l’École de langues. En sciences de l’éducation, les EETC ont augmenté de 8%, soit la hausse la plus importante dans l’ensemble des facultés. «Plusieurs facteurs expliquent cette augmentation, remarque Diane Demers. Le Département de didactique des langues a confirmé son envol, le programme de maîtrise en éducation  a été profondément modifié, entraînant l’ouverture de nouvelles concentrations et de nouveaux programmes de deuxième cycle. Les programmes en didactique des langues, en orthopédagogie et en carriérologie ont su attirer de nouveaux étudiants», précise-t-elle.

Les femmes toujours majoritaires

La proportion hommes-femmes, par ailleurs, demeure stable. Les femmes représentent  61,5%  de la population étudiante au trimestre d’automne 2013, alors que la proportion des hommes est de 38,5%. Les étudiants étrangers, qui n’ont pas le statut de résident permanent au Canada, représentent pour leur part 8 % de l’ensemble de la population étudiante. «Leur nombre a augmenté de 15% par rapport à 2011, souligne la vice-rectrice. Ils sont majoritairement inscrits aux cycles supérieurs, ce qui témoigne de la reconnaissance de nos activités de recherche à l’étranger. Au cours de l’année qui vient, nous allons nous pencher sur la façon d’améliorer la qualité des services qui leur sont offerts.»

Comparativement à l’année 2012, toutes les universités ont connu une hausse de leurs effectifs étudiants cet automne. «À l’UQAM, notre taux d’augmentation est légèrement inférieur ou similaire à celui que l’on trouve dans les autres établissements et la proportion d’étudiants à temps complet, elle, est demeurée stable, se situant à 57%. Devant ces chiffres, il importe de ne pas oublier que l’évolution  démographique au Québec laisse présager une décroissance des populations étudiantes dans les universités au cours des sept prochaines années, décroissance qui est déjà présente dans les cégeps», conclut Diane Demers.