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Objectif Jeux du commerce

L’équipe de l’ESG UQAM ne lésine pas sur les efforts pour se préparer aux épreuves.

Série

En classe!

Par Pierre-Etienne Caza

7 janvier 2025 à 14 h 15

Il est 8 h 30 et la vingtaine d’étudiantes et étudiants du cours Jeux du commerce: volet académique ont revêtu leurs plus beaux vestons. En ce 21 novembre a lieu la première répétition générale en vue des Jeux du commerce 2025. La délégation de l’ESG UQAM participera aux épreuves du 10 au 13 janvier prochains, à l’Université Laval.

Le cours vise à préparer l’équipe au volet académique des Jeux du commerce, qui comptent également un volet sportif et un volet social. La professeure du Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale Alexie Labouze-Nasica donne le cours à titre de coach de la délégation en compagnie de sa collègue du Département des sciences comptables Paulina Arroyo Pardo et des chargés de cours du Département de marketing David Moscovitz et Cathy Beausoleil.

La piqûre de la compétition

Un peu plus de la moitié des participantes et participants est inscrite au baccalauréat en administration, mais on retrouve également des étudiantes et étudiants en sciences comptables, en gestion des ressources humaines, en communication marketing et en gestion publique. Six ou sept membres sont de retour pour une deuxième année, même si cela ne leur donne pas de crédits supplémentaires. «Quand les étudiants ont la piqûre des compétitions académiques, ils veulent y participer de nouveau, témoigne Alexie Labouze-Nasica. Ça devient une famille d’étudiantes et étudiants très engagés.»

La professeure du Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale Alexie Labouze-Nasica. Photo: Nathalie St-Pierre

Plusieurs participantes et participants aux Jeux du commerce 2025 prennent part à d’autres compétitions durant l’année, comme l’Omnium financier, le Happening Marketing, le Symposium GRH ou le JDC Challenge. «Une participation au volet académique des Jeux du commerce est digne de mention dans un CV, c’est un élément différenciateur, et cela se glisse très bien dans une entrevue d’embauche», souligne la professeure.

Tout au long du trimestre, les 12 équipes qui représenteront l’ESG UQAM au volet académique des Jeux du commerce s’exercent à la résolution de cas dans leur domaine respectif: stratégie, gestion des ressources humaines, développement durable, commerce international, marketing, finance, comptabilité, etc. «Nous utilisons des cas présentés lors des compétitions des années antérieures», précise Alexie Labouze-Nasica.

Une période de trois heures est allouée à chaque équipe pour la résolution de son cas. «Les membres de l’équipe doivent lire le cas, l’analyser, effectuer les calculs nécessaires, élaborer une solution et préparer un document PowerPoint en vue de leur pitch», explique Paulina Arroyo Pardo.

Alexie Labouze-Nasica souligne l’apport de David Moscovitz. «David est notre arme secrète, un brillant cerveau derrière l’encadrement des délégués des Jeux du commerce, dit-elle. Nous sommes privilégiés de l’avoir dans notre camp, car il cumule plus de 35 ans d’expérience dans ce type de compétition – il y a 20 ans, il a fondé la compétition de cas BDC au Collège Vanier, devenue depuis la Scotiabank Marketing Case Competition. Il est tellement dévoué, les étudiantes et les étudiants l’adorent!»

David Moscovitz, Alexie Labouze-Nasica, Paulina Arroyo Pardo et Florence Dargis. Photo: Nathalie St-Pierre
Des règles très strictes

Aux Jeux du commerce, les règles sont très strictes, rappelle Alexie Labouze-Nasica, qui invite le groupe à s’y conformer pour cette première répétition générale. «Vous serez accompagnés à votre salle de résolution par un bénévole. Vous ne pouvez avoir avec vous que le matériel essentiel: un ordinateur pour l’équipe, des stylos, des surligneurs et du papier, des bouteilles d’eau, des collations. Pas de calculatrice programmable, pas de cellulaire. Vous ne pouvez pas sortir de la salle et vous devez garder le silence en tout temps lors de vos déplacements. Un bénévole ira vous chercher à votre local et vous lui remettrez votre clé USB avec votre présentation. Il vous escortera ensuite vers le local où aura lieu votre pitch devant le jury.» C’est du sérieux!

Avant le départ de chaque équipe pour la salle dédiée à la résolution du cas, l’étudiante au bac en administration Florence Dargis, vice-présidente académique pour les Jeux du commerce 2025 au sein du Comité compétition de l’ESG UQAM, offre une formation sur la période de questions suivant le pitch. «Il s’agit d’un moment où vous pouvez engranger des points souvent décisifs pour monter sur le podium ou non», observe-t-elle.

Florence Dargis, vice-présidente académique pour les Jeux du commerce 2025 au sein du Comité compétition de l'ESG UQAM. Photo: Nathalie St-Pierre

La politesse, bien sûr, est de mise envers les membres du jury, rappelle-t-elle. «On vous présentera les membres du jury. Si vous êtes capables d’utiliser leur nom en vous adressant à eux, ce sera un avantage pour votre équipe.»

Chaque membre doit répondre à au moins une question du jury, poursuit-elle. «Vous devez être convaincantes et convaincants et défendre efficacement vos recommandations. Donnez des réponses précises, concises et cohérentes.»

«Ne doutez jamais de votre proposition, insiste Alexie Labouze-Nasica. Vous devez défendre votre argumentaire, même si on vous en souligne une ou des faiblesses. Si on vous indique une autre avenue, dites que vous l’avez considérée, mais que votre solution est meilleure. Ce n’est pas le moment de changer d’avis sur votre présentation.»

La spontanéité est également un élément important lorsque vient le temps de répondre aux questions du jury, souligne Florence Dargis. «Il ne faut pas avoir l’air de réciter des réponses toutes faites, renchérit Alexie Labouze-Nasica. Prenez le temps d’écouter la question avant d’y répondre. Vous pouvez prendre une pause pour organiser vos pensées, mais pas trop longtemps non plus.»

«Ne doutez jamais de votre proposition. Vous devez défendre votre argumentaire, même si on vous en souligne une ou des faiblesses.»

Alexie Labouze-Nasica

Professeure au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale

Il arrive souvent que deux membres d’une équipe amorcent une réponse en même temps, un cas de figure à éviter, note Florence Dargis. «Préparez un système clair pour savoir qui va répondre à la question. Par exemple, celui ou celle qui souhaite répondre peut faire un pas en avant, signalant ainsi aux autres membres de l’équipe qu’il est prêt à répondre», illustre-t-elle.

On ne doit pas couper la parole à un collègue, ni renchérir sur ce qui a été dit, ce qui augmente le risque de se contredire. «Autrement vous aurez l’air de ne pas faire confiance à vos collègues et le jury veut voir une cohésion au sein de votre équipe», souligne Alexie Labouze-Nasica.

Vers 10 h 30, les équipes sont à l’œuvre dans leur salle de résolution. Certaines échangent dans la bonne humeur, d’autres ont des échanges musclés sur la marche à suivre. Une feuille blanche apparaît sous l’une des portes: une équipe a besoin d’une calculatrice. Un bénévole s’occupe de la demande. La pression monte alors que le moment des présentations se rapproche.

Présentations

La première présentation, en début d’après-midi, porte sur un cas en gestion des opérations. La candidate au DESS en pratique comptable (CPA) Marianne Lemieux, une ancienne déléguée des Jeux du commerce agissant cette année comme mentore, avise l’équipe des règles liées au temps. «Votre présentation peut durer un maximum de 20 minutes. Si vous faites moins de 15 minutes, vous êtes disqualifiés. Entre 15 et 18 minutes, il y a des pénalités d’un demi-point par tranche de 30 secondes. Je vous ferai signe lorsqu’il restera 10 minutes, 5 minutes, 2 minutes, puis 30 secondes. Je signalerai le décompte des 10 dernières secondes avec mes doigts. Lorsque le temps sera écoulé, vous pouvez terminer votre phrase, mais pas plus.»

La première présentation, en début d’après-midi, porte sur un cas en gestion des opérations. Photo: Nathalie St-Pierre

L’équipe qui se lance dans l’arène avait pour mandat d’optimiser la flotte de camions de l’entreprise Labatt afin de diminuer les délais de livraison et d’améliorer le bilan environnemental de l’entreprise. À tour de rôle, chaque membre de l’équipe prend la parole pour présenter le mandat, les objectifs, l’analyse et la solution retenue, budget à l’appui.

Les étudiantes et étudiants ont ensuite l’occasion de mettre en pratique les conseils reçus en matinée. En cinq minutes, Paulina Arroyo Pardo leur envoie une demi-douzaine de questions, dont certaines balles courbes qui ont clairement pour but de les déstabiliser. Chacune et chacun répond avec aplomb, ce qui ravit la professeure. «Vous vous êtes grandement améliorés par rapport à la semaine dernière, remarque-t-elle. Votre analyse du cas était bonne et vous avez répondu directement à toutes les questions, bravo!»

La mentore Marianne Lemieux et la professeure du Département des sciences comptables Paulina Arroyo Pardo. Photo: Nathalie St-Pierre

Elle souligne ensuite les éléments à améliorer, suggérant à l’équipe de ne pas se cantonner aux solutions suggérées dans le libellé du cas. «Vous pouvez proposer une solution hybride qui sort du cadre si celle-ci répond adéquatement au mandat qui vous est donné», illustre-t-elle.

La deuxième présentation est l’épreuve de gestion des ressources humaines. Le mandat de l’équipe consiste à proposer un plan d’action pour stimuler l’innovation chez Vidéotron. La solution qu’elle propose, soit remplacer les employés contractuels existants par de nouveaux employés contractuels supposés apporter de nouvelles idées au sein de l’entreprise, ne passe pas la rampe auprès des juges. «Vous êtes tombées dans le piège de la présentation du cas, qui proposait de jouer sur le taux de roulement à l’interne», souligne Alexie Labouze-Nasica lors de la période de rétroaction, à laquelle participe son collègue Gokhan Turgut, également membre du jury. «II faut plutôt miser sur la rétention des employés et sur l’amélioration de leurs compétences, que ce soit au moyen de conférences, de formations ou de voyages pour voir ce qui se fait ailleurs. Embaucher de nouveaux employés n’est pas la solution pour stimuler l’innovation au sein d’une entreprise», ajoute-t-elle.

Chaque année, la délégation uqamienne se démarque dans plusieurs épreuves des Jeux du commerce, une performance qui reflète le sérieux de la préparation à laquelle elle se livre. Les coachs, les mentors et les membres des jurys ne sont pas complaisants. Chaque commentaire vise l’amélioration des résultats.

Le son de cloche est sensiblement le même lors de la troisième présentation. L’équipe doit proposer à son client, Hydro-Québec, une solution afin d’améliorer la consommation d’énergie responsable chez les particuliers et les entreprises. Le quatuor de déléguées propose d’améliorer l’application d’efficacité énergétique existante d’Hydro-Québec en y ajoutant un module interactif.

Les coachs, les mentors et les membres des jurys ne sont pas complaisants. Chaque commentaire vise l’amélioration des résultats.

Les questions fusent de la part de Nicholas Lavallée (C. administration, 2021), un ancien délégué des Jeux du commerce, responsable du développement des affaires chez Kalitec, et Carolyn Di Murro (M.B.A. pour cadres, 2022), vice-présidente chez Eptix Electronics. La période de rétroaction est chargée, mais les commentaires restent constructifs et orientés vers l’amélioration des participantes. «Il faut éviter les malaises lorsque vous vous rendez compte qu’un élément manque dans votre présentation. S’il le faut, tournez cela de manière humoristique», conseille Nicholas Lavallée.

«Vous n’avez pas fait mention du développement durable dans votre présentation et vous perdez les cinq points rattachés à cet aspect. Pourtant, votre sujet était propice à des idées et à des solutions d’ordre environnemental», souligne David Moscovitz.

Carolyn Di Murro note que l’équipe a démarré en lion, mais que le reste de la présentation n’a pas été à la hauteur. «J’avais l’impression que vous n’y croyiez pas. Or, vous devez avoir l’air absolument convaincues que vous présentez la meilleure solution à votre client!»

Après les présentations, chaque équipe retourne dans sa salle pour regarder la vidéo de l’équipe gagnante l’année où le cas a été soumis aux Jeux du commerce. On prend des notes dans le but de s’améliorer.

Débat oratoire

Une 13e équipe spécialisée dans l’épreuve du débat oratoire participera au volet académique des prochains Jeux du commerce. Cathy Beausoleil entraîne ses quatre membres en collaboration avec les mentors et anciens délégués Guillaume Valladon et Rachelle Bougie.

La thématique du débat d’aujourd’hui est l’annonce du congé de TPS par le gouvernement Trudeau, qui faisait les manchettes le matin même. «Les débats portent toujours sur une question d’actualité, explique Cathy Beausoleil. Lors des Jeux, notre équipe peut être amenée à jouer le rôle du gouvernement ou le rôle de l’opposition. C’est la raison pour laquelle nous les faisons s’entraîner deux contre deux, chaque participante ou participant s’exerçant à jouer les deux rôles au cours du trimestre.»

Lors du débat oratoire, les étudiantes et étudiants doivent bien écouter leurs adversaires et prendre des notes afin de répondre adéquatement à leur argumentaire. Photo: Nathalie St-Pierre

Comme aux Jeux du commerce, les membres de l’équipe ont 30 minutes pour préparer leur argumentaire et prévoir les angles d’attaque de l’équipe adverse. «Lors de son tour de parole, l’équipe représentant le gouvernement doit présenter trois arguments. L’opposition doit ensuite présenter deux arguments et réfuter ceux du gouvernement», indique Cathy Beausoleil.

Les étudiantes et étudiants doivent bien écouter leurs adversaires et prendre des notes afin de répondre adéquatement à leur argumentaire. «Nous tentons de leur inculquer l’importance de répéter leur ligne directrice au moins 15 fois durant le débat, ajoute la chargée de cours. C’est de cette façon qu’on marque des points.».

Sous la présidence de Guillaume Valladon, le débat s’amorce avec le discours d’ouverture de la première ministre, auquel répond la cheffe de l’opposition. On entend ensuite le premier député du gouvernement, puis le premier député de l’opposition. Les arguments fusent de part et d’autre jusqu’aux discours de clôture des deux cheffes. La cheffe de l’opposition semble river le clou à ses adversaires lorsqu’elle souligne qu’un congé de TPS priverait le gouvernement de 5 milliards de dollars, une question à laquelle n’avait pas répondu l’équipe gouvernementale plus tôt dans le débat.

La période de rétroaction est animée. «Vous regardez trop vos feuilles quand vous parlez, remarque Guillaume Valladon. Le respect du temps imparti est crucial sur la feuille de pointage et lorsque vous lisez, vous risquez de ne pas voir le président de séance vous indiquer le temps qu’il vous reste.»

«Vous avez bien amorcé le débat en plaçant le projet de congé de TPS en lien avec le coût de la vie qui demeure élevé pour les Canadiennes et Canadiens, observe Cathy Beausoleil à l’intention de l’équipe représentant le gouvernement. Vous avez répété votre ligne directrice – diminuer le fardeau fiscal des contribuables – à au moins huit reprises. C’est bien. Et c’est important de garder le sourire pendant le débat comme vous l’avez fait.»

L’échange porte ensuite sur les façons dont les membres du gouvernement auraient pu mieux défendre leur argumentaire. «Je comprends les raisons qui vous ont poussés à ne pas chiffrer cette mesure, car il s’agit d’une perte de revenus appréciable pour l’État, mais vous auriez pu dire, par exemple, que si la mesure va coûter cher au gouvernement, c’est parce qu’on réduit d’autant le fardeau fiscal des contribuables», leur suggère Guillaume Valladon.

Un véritable marathon

Les présentations ont duré toute la journée pour se terminer avec le débat, en début de soirée. À l’issue des épreuves, les équipes ont droit à des félicitations de la part de David Moscovitz, Paulina Arroyo Pardo, Florence Dargis et Alexie Labouze-Nasica. «Ne lâchez pas, la préparation aux Jeux du commerce est un marathon et nous savons d’expérience que le mois de décembre est une période creuse propice au relâchement. Continuez à vous préparer, à peaufiner vos stratégies. La différence entre monter sur le podium ou pas se joue entre aujourd’hui et le premier jour de la compétition», conclut Alexie Labouze-Nasica.

En plus des étudiantes et des étudiants, tout un contingent de bénévoles, de mentors et d’experts pour les jurys ont donné de leur temps pour reproduire dans le menu détail les conditions des Jeux du commerce et rendre cette journée possible. On saura, d’ici quelques jours, si la préparation a été payante!

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Le hall des partenaires est un lieu de réseautage où les entreprises offrent une vitrine d’emplois, comme ce fut le cas à l'agora du pavillon Judith-Jasmin lors de l'édition 2024, qui avait lieu à l'UQAM.
Une compétition interuniversitaire relevée

Créés en 1989, les Jeux du commerce constituent la plus grande compétition académique de l’Est du Canada, réunissant plus de 1500 étudiantes et étudiants de 13 universités, favorisant les échanges entre les différentes facultés/écoles d’administration et le monde des affaires. «Le hall des partenaires qui commanditent les cas académiques est un haut lieu de réseautage où les entreprises offrent une vitrine d’emplois, note Alexie Labouze-Nasica. Les représentantes et représentants d’entreprises qui siègent sur les différents jurys lors des épreuves académiques offrent des stages aux délégués qui brillent le plus durant la compétition.»

Au total, la délégation de l’ESG UQAM compte 85 membres. Une quarantaine de participantes et participants performent dans le volet académique, tandis que d’autres rivalisent avec leurs pairs dans les volets sportif, social, et participation.

«Les étudiantes et étudiants du volet participation ont comme mandat d’être les rassembleuses et rassembleurs de la délégation. Ce sont ces personnes qui soudent l’équipe, qui l’animent et qui propagent l’esprit des Jeux du commerce pour les rendre inoubliables», explique Florence Thuot, coordonnatrice des Jeux du commerce 2025 au sein du Comité Compétitions ESG.

Les délégués du volet social doivent épater les juges de manière artistique. Chant, danse, théâtre, le médium est laissé à leur discrétion. «On s’y prépare, par exemple, en pratiquant l’improvisation, en écrivant des sketchs – humoristiques et/ou émouvants – et en élaborant des chorégraphies», explique Florence Thuot.

Enfin, un volet contribution a été ajouté à la compétition pour mettre en relief l’impact social des universités. Cette année, le comité organisateur a choisi de s’associer avec la Fondation Laurent Duvernay-Tardif. «Avant et pendant la compétition, l’ensemble de la délégation doit mettre sur pied des initiatives au sein de sa communauté pour mettre en valeur les Jeux du commerce et amasser des fonds pour l’OBNL sélectionnée», précise Florence Thuot.