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Mémoire de l’Université du Québec sur le projet de loi 83

L’UQ affirme faire partie de la solution face à la pénurie de médecins.

11 février 2025 à 11 h 02

L’Université du Québec (UQ) a déposé, le 11 février 2024, un mémoire sur le projet de loi 83, qui vise notamment à obliger les étudiantes et étudiants en médecine à pratiquer dans le réseau public pendant cinq ans après leurs études. L’UQ rappelle qu’elle développe actuellement un programme de médecine familiale dédié au réseau public de la santé et de services sociaux. En misant sur une formule d’enseignement de la médecine dont les modalités de recrutement, la culture et les finalités sont orientées sur la formation de médecins qui s’engagent pour la médecine familiale dans une optique de service public au sein du réseau, l’UQ affirme faire partie de la solution.

Forte d’une structure de concertation et de coordination grâce à ses 10 établissements répartis sur le territoire québécois et de son siège social, l’UQ se dit en mesure de maintenir le centre de décision au cœur des communautés et de mutualiser les infrastructures ainsi que les expertises pour offrir une formation conjointe et accessible à des cohortes étudiantes partout au Québec.

Selon l’UQ, le gouvernement a l’occasion, en appuyant son initiative, de répondre à deux grandes priorités: favoriser l’accès aux médecins de famille dans toutes les régions du Québec et valoriser et renforcer le réseau public de la santé.

«En développant un programme de médecine familiale fondé sur les valeurs de service public et adapté aux réalités des différentes régions du Québec, l’UQ contribue directement à l’accessibilité et à la pérennité des soins de première ligne, a déclaré son président, Alexandre Cloutier. Nous sommes prêts à faire partie de la solution pour répondre aux besoins criants en médecins de famille et pour renforcer notre réseau public de santé.»