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Le Bureau d’intervention et de prévention en matière de harcèlement devient le Bureau du respect des personnes

Cette nouvelle dénomination exprime mieux les différents mandats du Bureau et répond à l’orientation stratégique de l’Université.

1 octobre 2025 à 15 h 48

Le Bureau d’intervention et de prévention en matière de harcèlement (BIPH) s’appelle dorénavant le Bureau du respect des personnes. Approuvée par le Conseil d’administration de l’UQAM le 19 juin dernier, cette modification est entrée en vigueur le 1er octobre.

Cette nouvelle dénomination répond à l’orientation stratégique de l’Université visant à accroître la performance organisationnelle dans un milieu sain et stimulant. «En plus de faire la promotion du respect au sein de notre institution, le changement de dénomination permet aussi d’exprimer de façon plus inclusive les multiples aspects du mandat du Bureau», souligne Maude Rousseau, directrice du Bureau du respect des personnes.

Ce changement s’inscrit dans une volonté de favoriser une culture du respect, du consentement et de la prévention au sein de la communauté uqamienne. Il s’appuie également sur une recension des dénominations utilisées dans d’autres universités au Québec.

Mandats du Bureau du respect des personnes

Le Bureau du respect des personnes est responsable de la mise en œuvre de politiques institutionnelles, notamment la Politique no 42 sur le respect des personnes, la prévention et l’intervention en matière de harcèlement, et la Politique no 16 visant à prévenir et à combattre le sexisme et les violences à caractère sexuel. Ses actions sont guidées par deux principes directeurs: la prévention et le traitement des situations signalées.

«Les interventions prévues dans le cadre de ces deux politiques visent à résoudre les situations problématiques avant qu’elles ne prennent trop d’ampleur, indique Maude Rousseau.  Pourtant, au cours des dernières années, de nombreuses personnes nous ont indiqué ne pas avoir fait appel aux services du Bureau. Bien que la situation affectait négativement leur milieu de travail ou d’études, ces dernières estimaient que la situation n’était pas du harcèlement et donc pas suffisamment grave pour solliciter de l’aide. Or, la mission du Bureau est de faciliter la résolution des situations relatives à son mandat le plus rapidement possible, de façon à en limiter leurs impacts sur les personnes et leur milieu.»

La nouvelle appellation du Bureau permet de mieux refléter la diversité des situations prises en charge, au-delà du seul harcèlement. Elle vise à encourager les membres de la communauté à solliciter les services du Bureau, afin d’obtenir de l’aide et du soutien sans attendre que les situations vécues ne s’exacerbent ou se détériorent.

En matière de prévention, le Bureau offre des activités de formation et de sensibilisation sur des enjeux tels que le harcèlement, la discrimination, le sexisme, les violences à caractère sexuel, le racisme, l’incivilité et les conflits. Elles visent à promouvoir les droits et responsabilités de chacune et de chacun, et à encourager une culture du respect et du dialogue.

Le Bureau reçoit également les divulgations et signalements, accompagne les personnes de la communauté universitaire dans la recherche de solutions, traite les plaintes et peut recommander des mesures provisoires ou d’accommodement.

L’adresse courriel du Bureau du respect des personnes est modifiée pour respect@uqam.ca.

Une formation pour prévenir les VACS dans les événements sociaux

Grâce à une initiative de l’Association des étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences de l’éducation (ADEESE), l’ensemble des étudiantes et étudiants de l’UQAM peuvent désormais suivre une formation visant à prévenir les violences à caractère sexuels (VACS) dans les événements sociaux étudiants (5 à 7, cocktails, partys).

Le projet Senti vise à assurer la présence de personnes «sentinelles», qui assureront une présence visible, attentive et bienveillante lors de ces événements. Formée pour intervenir comme témoin actif, la personne Senti veillera à ce que chacune et chacun puisse profiter des événements dans un climat sécuritaire et respectueux. Les personnes qui recevront la formation pour devenir Senti seront inscrites dans un registre et recevront une rémunération pour leur rôle.

Les Sentis contribueront à la prévention primaire – sensibiliser un large public aux VACS –, secondaire – agir en contexte de facteurs de risque – et tertiaire – limiter les conséquences lorsqu’un geste malheureux survient.

La prochaine formation de Sentis sera donnée par le Collectif Social, le vendredi 10 octobre, de 9 h 30 à 12 h 30, au local J-1450. La formation abordera notamment les violences sexuelles, le consentement sexuel, les stratégies d’intervention des témoins, les ressources disponibles (dont le Bureau du respect des personnes) et les façons d’accueillir un dévoilement.

On peut s’inscrire à la formation dès maintenant.