Le professeur du Département de communication sociale et publique Destiny Tchéhouali, cotitulaire de la Chaire de recherche du Québec sur l’intelligence artificielle et le numérique francophones, figure parmi les 37 personnes nommées à l’Instance de concertation nationale sur l’intelligence artificielle en enseignement supérieur. La composition de cette instance a été annoncée par la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, le 8 octobre dernier.
Les travaux de l’Instance de concertation nationale sur l’intelligence artificielle en enseignement supérieur visent à tirer profit de l’intelligence artificielle en tant que levier qui favorise la réussite, tout en développant les compétences numériques des étudiantes et étudiants afin qu’ils saisissent le potentiel et les limites des outils émergents. L’Instance est appelée à jouer un rôle essentiel pour la mobilisation autour des enjeux pédagogiques et éthiques concernant l’utilisation des outils issus de l’IA dans les établissements d’enseignement.
Destiny Tchéhouali, qui est aussi titulaire de la Chaire UNESCO en communication et technologies pour le développement, est reconnu pour ses recherches sur l’exploitation de l’IA afin de diversifier et enrichir l’accès aux contenus culturels et médiatiques francophones sur les plateformes numériques. Il mène aussi des travaux sur la gouvernance, la réglementation et le devenir des politiques publiques en lien avec le développement de l’IA et du numérique.
«Je félicite les nouveaux membres de l’Instance de concertation nationale sur l’intelligence artificielle en enseignement supérieur, a déclaré la ministre Pascale Déry. Grâce à eux, nous serons en mesure de réfléchir à l’atteinte de nos objectifs éducatifs à l’aide de ces nouvelles technologies, tout en étant conscients des limites de ces outils. Leur expertise et leur engagement seront essentiels pour guider nos actions dans l’adoption d’une IA responsable.»
Le mandat de l’Instance comporte trois volets: développer une vision commune et définir des principes directeurs de base à l’égard de l’utilisation responsable, éthique, durable et sécuritaire de l’IA en enseignement supérieur; contribuer à établir des priorités stratégiques et des orientations, et faciliter les échanges entre le ministère et son réseau; contribuer, par son expertise, au développement et à la mise en œuvre de certaines initiatives liées à l’IA et ciblées par le ministère.
La création de l’Instance, en août dernier, faisait suite aux recommandations du rapport du Conseil supérieur de l’éducation et de la Commission de l’éthique en science et en technologie. Ce rapport, intitulé «Intelligence artificielle générative en enseignement supérieur: enjeux pédagogiques et éthiques», a été présenté le 24 avril 2024.
Les travaux menés par l’Instance se feront en accord avec les autres chantiers gouvernementaux en intelligence artificielle.