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Trois Uqamiennes à la SRC

Les professeures Magda Fahrni, Michèle Rioux et Julie Mireille Thériault sont admises à la Société royale du Canada.

5 septembre 2023 à 16 h 40

Mis à jour le 24 novembre 2023 à 15 h 56

Les professeures Magda Fahrni, du Département d’histoire, et Michèle Rioux, du Département de science politique, comptent parmi les 101 nouveaux membres élus par leurs pairs au sein des académies de la Société royale du Canada (SRC). Cette reconnaissance, attribuée pour des réalisations académiques, scientifiques et artistiques exceptionnelles, constitue le plus grand honneur qui puisse être accordé à une personne œuvrant dans les domaines des arts, des sciences sociales et des sciences.

Julie Mireille Thériault, professeure au Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère, a pour sa part été nommée parmi les 58 nouveaux membres du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en arts et en science de la SRC. Le Collège est composé de leaders en milieu de carrière qui représentent la nouvelle génération de l’excellence intellectuelle, scientifique et artistique au Canada.


Magda Fahrni

L’expertise de Magda Fahrni en histoire des femmes et de la famille, en histoire de Montréal et en histoire sociale de la santé au 20e siècle est reconnue au Québec, au Canada anglais et à l’international. Ses publications nombreuses et variées, les prix importants qu’elle a reçus et les nombreuses subventions qu’elle a obtenues témoignent de la qualité exceptionnelle de ses travaux de recherche.

Membre du Groupe d’histoire de Montréal, une équipe de recherche interuniversitaire basée à l’UQAM, du Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal ainsi que de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF), Magda Fahrni codirige la collection «Études d’histoire du Québec» aux McGill-Queen’s University Press.

Magda Fahrni est l’autrice, entre autres, de Household Politics: Montreal Families and Postwar Reconstruction (University of Toronto Press, 2005), ouvrage qui s’est mérité le Prix Clio-Québec décerné par la Société historique du Canada en 2006, et de Of Kith and Kin: A History of Families in Canada (Oxford University Press, 2022). Co-autrice de Canadian Women: A History, 3e édition (Nelson, 2011), elle a également co-dirigé les ouvrages collectifs Creating Postwar Canada: Community, Diversity, and Dissent (University of British Columbia Press, 2008) et Epidemic Encounters: Influenza, Society, and Culture in Canada, 1918-1939 (University of British Columbia Press, 2012).


Michèle Rioux

Michèle Rioux (Ph.D science politique, 2000) enseigne à l’UQAM depuis 2006. Elle est reconnue internationalement comme une spécialiste de l’économie politique de la mondialisation. Elle a publié de nombreux d’ouvrages et articles scientifiques dont l’impact témoigne de l’excellence de ses recherches, tout en développant des partenariats de recherche avec les milieux de pratique: industries, organisations syndicales, organisations gouvernementales et internationales).

La chercheuse a été directrice du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM) de 2011 à 2023 et professeure invitée Erasmus Mundus, MAPP consortium, à l’Institut d’études internationales de Barcelone en 2013. Elle est aujourd’hui directrice du Laboratoire de recherche sur la découvrabilité et les transformations des industries culturelles à l’ère du commerce électronique (LATICCE). Ses recherches portent, notamment, sur les organisations internationales et la gouvernance globale, les firmes transnationales le secteur des télécommunications, l’intégration économique et le régionalisme, le commerce électronique, le numérique et les industries culturelles.

Elle a publié de nombreux ouvrages, dont L’Aléna conjugué au passé, présent et futur (PUQ, 2015), Global Governance Facing Structural Changes : New Institutional Trajectories for Digital and Transnational Capitalism (Palgrave, 2015), De la nationalisation du monde à la globalisation (PUL, 2013), Building the Americas (Bruylant, Bruxelles, 2007) et Globalisation et pouvoir des entreprises (Athéna, Montréal, 2005).


Julie Mireille Thériault

Les travaux de Julie Mireille Thériault visent à identifier les facteurs météorologiques, dont la quantité et les types de précipitations, qui conduisent à des événements à fort impact. Pour étudier ces facteurs, elle combine la modélisation, les mesures et la théorie. Ses recherches ont permis des avancées majeures dans la mesure des précipitations et dans l’amélioration de la connaissance des phénomènes météorologiques.

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en événements météorologiques hivernaux extrêmes, Julie Mireille Thériault est aussi membre du Centre pour l’étude et la simulation du climat à l’échelle régionale (ESCER). En 2019, elle a obtenu le prix Relève de la Faculté des sciences de l’UQAM.

Dans le cadre de sa Chaire, la professeure vise à mieux comprendre les processus de formation des précipitations hivernales et leur évolution lors de tempêtes, en lien avec les changements climatiques. Elle utilise une approche multi-échelle à l’aide de plusieurs outils, incluant des simulations atmosphériques à très haute résolution et des observations sur le terrain durant des campagnes de mesures ciblées.

​Le 16 novembre prochain, la SRC accueillera les nouveaux membres du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs, alors que les nouveaux membres élus de la promotion 2023 seront intronisés le 17 novembre.