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Nouveautés dans les programmes en sciences de l’environnement

Le baccalauréat et le certificat font l’objet d’une refonte majeure.

Par Jean-François Ducharme

11 septembre 2023 à 15 h 42

Mis à jour le 22 janvier 2024 à 10 h 53

Le baccalauréat en sciences naturelles appliquées à l’environnement (BSNAE) et le certificat en sciences de l’environnement font peau neuve cet automne. Les deux programmes de la Faculté des sciences, qui ont accueilli leurs nouvelles cohortes la semaine dernière, proposent des cheminements plus flexibles et de nouveaux cours mieux adaptés aux enjeux environnementaux et aux interrelations entre les composantes des milieux naturels. «Cette refonte met de l’avant les forces de nos programmes, soit la multidisciplinarité et la formation pratique», souligne David Widory, professeur au Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère et directeur de l’unité de programmes de premier cycle en sciences de l’environnement.

Offert depuis l’automne 2016, le BSNAE aborde les enjeux liés à l’environnement sous l’angle de plusieurs disciplines des sciences naturelles, dont les sciences biologiques, les sciences de la Terre et de l’atmosphère, la chimie, la biochimie et la géographie. S’adressant à la fois à des finissantes et à des finissants du collégial, à des personnes sur le marché du travail et à des gens de l’extérieur du Québec, le programme propose une formation en sciences naturelles et en sciences de l’environnement qui permet de porter un regard global sur les interrelations entre les composantes des milieux naturels, tout en développant une capacité d’innovation face aux enjeux environnementaux. «Le programme est très en demande et a connu une hausse marquée des inscriptions cette année», se réjouit David Widory.

Un cursus à son image

Le BSNAE est offert à temps complet sur une période de trois ans. Durant la première année, un tronc commun de 10 cours obligatoires présente les concepts et connaissances de base du domaine. En deuxième année, il est possible de se spécialiser en chimie de l’environnement, en sciences de la Terre ou en écologie, alors qu’en dernière année, les cours sont regroupés selon des thèmes transversaux: l’eau, les environnements terrestres, le climat ou l’énergie. «Plusieurs cours complémentaires et optionnels sont offerts, ce qui permet de se construire un cursus à son image», affirme le directeur des programmes.

La formation est enrichie de laboratoires sur le terrain – notamment un cours sur la dynamique des écosystèmes dans lequel les étudiantes et étudiants découvrent la richesse des écosystèmes aux quatre coins du Québec – et d’un stage en milieu de travail. Les personnes diplômées occupent généralement des fonctions de chargés de projets en environnement dans l’administration publique, les agences et sociétés de consultation en environnement, les organismes sans but lucratif ou le secteur industriel. «Le taux de placement dans le domaine est très élevé et la plupart des étudiantes et des étudiants se font offrir un emploi durant leur stage de fin d’études», explique David Widory.

Une première en 45 ans

Le certificat en sciences de l’environnement, quant à lui, a connu une refonte majeure pour la première fois depuis sa création, en 1978. Ce programme, qui reprend plusieurs cours offerts au baccalauréat, offre un complément de formation professionnelle ou une initiation au domaine. «Le passage vers le baccalauréat a été facilité par la refonte», souligne le directeur.

L’admission au baccalauréat est offerte uniquement à l’automne, alors que le certificat propose des admissions à l’automne et à l’hiver. Il est possible de faire une demande d’admission pour l’hiver 2024 avant le 1er novembre ou pour l’automne 2024 avant le 1er mars.