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Rémi Belliveau reçoit la bourse Bronfman 2022

L’artiste interdisciplinaire obtient l’une des deux prestigieuses bourses en art contemporain.

Par Jean-François Ducharme

5 mai 2022 à 10 h 05

Mis à jour le 9 juin 2022 à 13 h 08

Rémi Belliveau.Photo: Annie France Leclerc

L’artiste Rémi Belliveau, qui complète une maîtrise en arts visuels et médiatiques, et la finissante à la maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia Diyar Mayil reçoivent la prestigieuse Bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain 2022.

D’une valeur de près de 60 000 dollars chacune, pour une durée de deux ans, ces bourses offrent aux personnes lauréates la reconnaissance et le soutien indispensables au perfectionnement de leurs œuvres et à l’avancement de leurs recherches créatrices, à un moment important de leurs parcours, alors qu’elles passent de la sphère universitaire au milieu professionnel. Les bourses sont remises chaque année à deux personnes finissantes ou diplômées de la maîtrise ou du doctorat en arts visuels ou médiatiques de la Faculté des arts de l’UQAM et de la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia.

«L’appui financier de la Fondation Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain est inestimable pour les artistes en début de carrière, estime la doyenne de la Faculté des arts de l’UQAM Joanne Lalonde. Cette bourse leur permet de s’investir dans leur travail de recherche et de création et leur assure une transition plus sereine vers le milieu professionnel.»  

Le parcours de Rémi Belliveau

Artiste interdisciplinaire, trans et non binaire, Rémi Belliveau est originaire de Belliveau-Village dans la Vallée de Memramcook au Nouveau-Brunswick, un hameau acadien situé sur le Mi’kma’ki, territoire ancestral du peuple Mi’kmaq.  

Dans son travail de création, l’artiste cultive des capacités d’auto-analyse et de sens critique, et s’attache à déconstruire et à reprogrammer les fondements, les structures et les imaginaires de la culture acadienne. 

Depuis 2012, les œuvres de Rémi Belliveau ont été présentées dans plusieurs événements et expositions de groupes, comme Les Histoires Nécessaires (commissaire : Véronique LeBlanc, 2019) à la Galerie d’art Louise-et-Reuben-Cohen de l’Université de Moncton, Art in the Open 2017, à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard), et Writing Topography (commissaire : Corrina Ghaznavi, 2015) à la Galerie d’art Beaverbrook, au Nouveau-Brunswick.

En 2020, la Galerie de l’UQAM a présenté Hier semble si loin / Chapitre 4 / Jean Dularge, son exposition de fin de maîtrise en arts visuels et médiatiques. L’année précédente, la première exposition solo de l’artiste, Dissonances rurales, a été montée à la Galerie d’art Louise-et-Reuben-Cohen de l’Université de Moncton, sous la direction de Nisk Imbeault. 

En 2021, Rémi Belliveau a été finaliste (Atlantique) du Prix Sobey pour les arts, une distinction qui lui a valu une place dans l’exposition finale au Musée des beaux-arts du Canada (commissaire : Josée Drouin-Brisebois).