Voir plus
Voir moins

La preuve par l’image

Les étudiants Pénélope Germain Chartrand et Yann Lenzen sont finalistes au concours de l’Acfas.

20 mai 2020 à 16 h 05

Mis à jour le 22 mai 2020 à 8 h 05

Les étudiants Pénélope Germain Chartrand et Yann Lenzen figurent parmi les 20 finalistes du concours La preuve par l’image de l’Association francophone pour le savoir (Acfas). Il s’agit de la onzième édition de ce concours, organisé en collaboration avec Radio-Canada, Espace pour la vie et le CRSNG, dans lequel des chercheurs du Québec et du Canada réalisent des images issues de recherches scientifiques.

Le public est invité à voter pour son coup de cœur sur le site de Radio-Canada, jusqu’au 13 septembre 2020. L’image obtenant le plus de votes remportera le prix du public Découverte de 2000 dollars. Quatre autres prix du jury de 2000 dollars chacun seront également remis à l’automne 2020. 

Les 20 images seront exposées dans l’aire d’accueil du Jardin botanique, dès sa réouverture. L’accès y sera gratuit.

CO2 mon amour (Pénélope Germain Chartrand et Nia Perron)

Photo: Pénélope Germain Chartrand

La photographie des étudiantes Pénélope Germain Chartrand (UQAM) et Nia Perron (Université de Montréal) montre une fourmi menant un combat périlleux contre une plante insectivore, dans une tourbière des Territoires du Nord-Ouest, près du 62e parallèle. Comme le soulignent les photographes, les tourbières séquestrent énormément de carbone atmosphérique. L’étude de ce phénomène est une première étape dans la compréhension de la réponse de nos écosystèmes aux changements climatiques.

La fin d’une vie nomade

Photo: Yann Lenzen

Depuis 30 ans, des centaines de milliers de nomades de Mongolie se sont installés dans des quartiers improvisés autour d’Oulan-Bator, la capitale. Le réchauffement climatique est l’un des facteurs expliquant leur sédentarisation. L’augmentation de la température de plus de deux degrés en 70 ans est lourde de conséquences sur leur mode de vie, causant notamment la perte du bétail lors d’étés très secs suivis d’hivers particulièrement rigoureux (phénomène appelé dzud). Ces familles nomades font également face à des pressions économiques et culturelles et n’ont souvent d’autre choix que de migrer vers la capitale, où d’autres défis les attendent.