Série L’esprit UQAM
On les reconnaît à leur audace, à leur esprit d’innovation, à leur sens de l’engagement. Ils ont «l’esprit UQAM». À l’occasion du 50e, des diplômés qui ont fait leur marque dans toutes les sphères de la société évoquent leur parcours uqamien. Cette série a été créée pour le site web UQAM: 50 ans d’audace.
«Faire sa place dans la vie» est un adage qui correspond parfaitement à Marie-Joëlle Parent (B.A. communication/journalisme, 2007). Son premier emploi en journalisme, elle l’a déniché en allant frapper à la porte du Journal de Montréal alors qu’elle était encore aux études. «J’ai été engagée avant même d’avoir reçu mon diplôme!, raconte-t-elle. J’utilisais les articles que j’écrivais dans le Journal pour mes travaux d’école.»
En 2009, Québecor Média lui offre de devenir correspondante à New York, poste qu’elle occupera jusqu’en 2015. Entre la rédaction d’articles et ses apparitions à des émissions de radio et de télévision, elle alimente sa passion pour la photo via son compte Instagram. Ce dernier est remarqué par le magazine français Le Nouvel Observateur, qui le sélectionne comme l’une des 10 fenêtres à suivre à travers le monde en 2013.
En 2015, Marie-Joëlle Parent publie un guide de voyage sur sa ville d’adoption, 300 raisons d’aimer New York (Éditions de l’Homme). Elle récidivera l’année suivante avec 300 raisons d’aimer San Francisco. Son concept – faire découvrir une ville étrangère à travers les yeux de quelqu’un qui la connaît comme le fond de sa poche, tout en laissant transparaître sa personnalité – est si populaire qu’elle créé la collection 300 raisons d’aimer. Au cours des dernières années, des auteurs y ont publié des guides sur Londres (Geneviève Borne), La Havane (Heidi Hollinger), Toronto (Jean-Michel Dufaux), Paris (Judith Ritchie) et Montréal (Claire Bouchard).
Marie-Joëlle Parent réside aujourd’hui à San Francisco, où elle est productrice au contenu chez Pinterest, un réseau social de partage de photos et de projets. Elle fait aussi partie du mouvement des Originaux, lancé à l’occasion du 50e anniversaire de l’UQAM.
Quel type d’étudiante étiez-vous?
Une étudiante pressée. J’ai commencé un baccalauréat en biologie pour me rendre compte, après un an et demi, que ce n’était pas le bon choix. Quand j’ai finalement décidé de m’inscrire au baccalauréat en journalisme, j’ai voulu le finir au plus vite. J’étais déterminée.
Que rêviez-vous de devenir?
Journaliste pour la presse écrite.
Quel était l’endroit préféré des étudiants pour se réunir?
Le café Second Cup de la rue Saint-Denis et les salles de montage du programme de journalisme.
Pouvez-vous nommer un professeur, une phrase ou un cours qui vous a marquée?
Antoine Char, Antoine Char, Antoine Char! Dans mon premier cours d’écriture, il m’a dit que j’étais une poète ratée! J’ai appris à être concise, à aller droit au but. C’est le professeur qui m’a le plus appris et dont j’ai le plus retenu les leçons.
Que souhaitez-vous à l’UQAM pour ses 50 ans?
Je souhaite à l’UQAM de continuer à tisser cet incroyable et riche réseau de diplômés.