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Journées Wallonie-Bruxelles

L’UQAM accueille une table ronde et des ateliers visant à favoriser les partenariats et les échanges.

Par Claude Gauvreau

18 mars 2019 à 16 h 03

Mis à jour le 18 mars 2019 à 16 h 03

Vue de la Garnde-Place de Bruxelles.

Depuis plus de 30 ans, l’UQAM et les universités belges francophones ont établi de nombreux partenariats de recherche et de formation dans divers domaines, comme ceux des médias et des contenus numériques, des études interdisciplinaires en droit et en science politique, du design, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire. L’événement Wallonie-Bruxelles à l’UQAM, une initiative du rectorat et de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Québec, s’inscrit dans les efforts d’internationalisation de l’Université et vise à renforcer les partenariats et les échanges, tout en favorisant la mobilité professorale et étudiante. Les 25 et 26 mars prochains, le corps professoral, la population étudiante et le grand public sont conviés à la table ronde «Montréal-Bruxelles: des centres-villes en pleine mutation» ainsi qu’à des ateliers thématiques.

«Accueillir la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’UQAM, c’est reconnaître et valoriser la longue et fructueuse collaboration entre nos experts respectifs, souligne la rectrice Magda Fusaro. C’est aussi un moment de partage d’idées et de rencontres enrichissantes qui, je l’espère, consolideront les liens amicaux entre nos institutions. L’Université est fière de collaborer avec la Délégation Wallonie-Bruxelles au Québec à l’organisation de ces journées, une initiative qui succède à celle de La France à l’UQAM en novembre dernier.»

Au programme:

Table ronde

La table ronde «Montréal-Bruxelles: des centres-villes en pleine mutation» se tiendra le lundi 25 mars. Comment se dessine l’avenir des centres-villes des deux métropoles internationales que sont Montréal et Bruxelles, à l’heure des grands projets d’aménagement, de l’intensification du tourisme et des partenariats commerciaux, des changements climatiques, de l’itinérance et de l’arrivée de nouvelles populations issues de l’immigration? Cinq experts montréalais et bruxellois, dont les professeurs Priscilla Ananian, du Département d’études urbaines et touristiques, et Michel Parazelli, de l’École de travail social, débattront des enjeux et défis associés à ces transformations. Les autres participants sont Benoît Moritz, architecte et professeur à l’Université libre de Bruxelles, Jean-Pascal van Ypersele, professeur à l’Université catholique de Louvain et ex vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), et Annick Germain, professeure à l’Institut national de recherche scientifique (INRS).

«Les centres-villes de Montréal et Bruxelles sont en pleine transformation, souligne Priscilla Ananian. L’un des enjeux concerne le juste équilibre à établir entre les exigences des acteurs économiques, notamment en matière de tourisme et de promotion immobilière, et le maintien d’un milieu de vie de qualité pour les communautés locales.» Les deux métropoles ont en commun des projets susceptibles de modifier le paysage de leurs centres-villes. «Le projet du Piétonnier de Bruxelles, le plus important du genre en Europe, vise à piétonniser les boulevards centraux pour en faire des espaces publics pouvant accueillir de grands événements capables d’attirer des touristes, note la professeure. Montréal, pour sa part, a pour objectif de renouveler la rue sainte-Catherine et l’avenue McGill College en diminuant les voies de circulation automobile.»

Pour assurer la vitalité de leurs quartiers centraux, Montréal et Bruxelles font face à de nombreux défis, poursuit Priscilla Ananian. «Les centres-villes ont besoin de retrouver une authenticité et de se réinventer sur le plan économique. Leur structure commerciale, par exemple, similaire à celle que l’on retrouve dans d’autres quartiers, est moins distinctive que par le passé.» L’inclusion est un autre défi important. «La question est de savoir comment les deux métropoles parviendront à intégrer les populations marginalisées et à faible revenu qui habitent leurs centres-villes», observe la professeure.    

Pavillon Athanase-David (local D-R200), de 17 h 30 à 19 h 30

Ateliers

L’atelier «Des partenariats avec Wallonie-Bruxelles? Un aperçu des stratégies et opportunités de financement» aura lieu le mardi 26 mars. Destiné aux professeurs et chercheurs, cet atelier présentera différents outils pour développer les liens en matière de recherche, de création et de diffusion entre Wallonie-Bruxelles et l’UQAM. Il y sera question de programmes de subvention, d’ententes interuniversitaires, de stratégies de partenariat et des services offerts par le bureau de liaison scientifique de Wallonie-Bruxelles International au Canada.

Pavillon Athanase-David (local D-R200), de 12 h 30 à 14 h

Dans un autre atelier, tenu la même journée, des professionnels de l’UQAM, des Offices jeunesse internationaux du Québec et de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles présenteront les bourses et autres sources de financement disponibles pour les étudiants des cycles supérieurs et stagiaires post-doctoraux intéressés à effectuer un séjour de recherche en Wallonie-Bruxelles.

Pavillon J.-A.-DeSève (local DS-1950), de 12 h 45 à 14 h 30

La journée se conclura par un 5 à 7, alors que les étudiants belges de l’UQAM seront invités à échanger avec Benoit Rutten, le Délégué général Wallonie-Bruxelles au Québec.