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Le projet C.L.I.C.

Deux étudiants au certificat en anglais créent une plateforme visant la pratique de l’écriture dans la langue de Shakespeare.

Par Pierre-Etienne Caza

21 janvier 2019 à 11 h 01

Mis à jour le 21 janvier 2019 à 11 h 01

Yves Gauthier et Alizée BolducPhoto: Nathalie St-Pierre

Apprendre une nouvelle langue est ardu et nécessite des heures d’exercice. Deux étudiants au certificat en anglais ont lancé un blogue afin de permettre à leurs collègues de s’exercer à l’écrit dans la langue de Shakespeare. «Le projet C.L.I.C., pour culture, langue, identité et communauté, consiste en une plateforme sur laquelle on invite les étudiants des programmes d’anglais à publier des textes portant sur des thématiques culturelles, sociales ou identitaires qui les interpellent», explique Alizée Bolduc. «Ces textes peuvent être des témoignages de vie, des essais, des entrevues ou des créations littéraires», précise Yves Gauthier, son partenaire dans l’aventure.

Les deux créateurs du projet espèrent susciter la participation d’un grand nombre des quelque 220 étudiants qui s’inscrivent chaque trimestre à l’un ou l’autre des programmes d’anglais de l’UQAM – outre le certificat, il existe une majeure en anglais et culture anglophone, ainsi qu’un programme court et une concentration de premier cycle en anglais. «Nous souhaitons donner aux étudiants une occasion de plus de travailler leur anglais à l’écrit, tout en suscitant un sentiment d’appartenance à la communauté étudiante», souligne Alizée Bolduc.

Les étudiants inscrits dans les programmes d’anglais proviennent d’horizons variés, note Yves Gauthier. «Il y a des immigrants pour lesquels l’anglais est souvent la troisième langue, des parents-étudiants qui veulent se perfectionner en anglais pour leur emploi et des étudiants qui sont fascinés par la langue anglaise, comme Alizée et moi! Toute cette communauté a des parcours de vie différents et on peut en apprendre davantage les uns des autres.»

Les maîtres de Langues Jaime Demperio et Martyna Kozlowska appuient les étudiants dans leur projet et assurent la révision et la correction finale des textes. «Nous invitons ceux et celles qui seraient intéressés à se joindre à l’équipe à le faire. Nous aimerions, par exemple, augmenter notre visibilité sur les réseaux sociaux pour susciter la participation d’auteurs en herbe», note Alizée Bolduc.

Une campagne de sociofinancement menée l’automne dernier a permis d’amasser 1250 dollars – leur objectif était de 1500 dollars. Ce montant permettra d’organiser au printemps prochain une conférence où les auteurs des textes seront invités à présenter leurs créations, à l’oral cette fois.