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Causerie-concert avec Mélissa Lavergne

La percussionniste a parlé de sa carrière et offert une prestation musicale accompagnée d’amis musiciens et d’étudiants.

Par Pierre-Etienne Caza

9 avril 2019 à 11 h 04

Mis à jour le 9 avril 2019 à 11 h 04

Les étudiants du baccalauréat en musique ont accueilli avec plaisir Mélissa Lavergne (B.Mus. pratique artistique, 2014) pour une causerie-concert, le 5 avril dernier, à la salle Jacques-Hétu du pavillon de Musique. L’artiste, connue notamment comme co-animatrice et percussionniste de l’émission Belle et Bum, a parlé de son parcours musical et offert une prestation, en plus d’animer un atelier de djembe.

«Mélissa a été très généreuse. C’est une habile communicatrice et une excellente pédagogue, l’une des meilleures ambassadrices de la formation offerte au Département de musique», souligne le professeur Danick Trottier (B.Mus. musicologie, 2001), qui animait la portion entrevue de l’événement, capté par les caméras du Service de l’audiovisuel pour le compte d’UQAM.tv et pour Facebook Live.

Plusieurs thèmes ont été abordés lors de l’entrevue, notamment la trajectoire professionnelle de l’artiste, ses voyages musicaux et la place des femmes dans l’industrie de la musique. «Nous préparons nos étudiants pour une carrière de travailleurs autonomes et Mélissa est un modèle pour eux, souligne Danick Trottier. Elle a su faire sa place dans un domaine – les percussions – traditionnellement masculin et bien naviguer au gré des contrats qui lui ont été proposés. Nous avons également abordé la question de la santé, car les risques de blessures font partie du quotidien d’une percussionniste.»

Pour sa prestation musicale, Mélissa Lavergne avait fait appel à un ami percussionniste, Mohamed Camara-N’Diaye. Le chargé de cours en percussions latines Luc Boivin s’est joint à elle en compagnie de deux de ses étudiants, Aquiles Melo et Nicolas Lafortune. «Ils nous ont offert un tour du monde avec des rythmes de la Guinée, de Cuba et du Brésil», précise Danick Trottier.

Les participants à la causerie ont ensuite été invités à prendre un djembe pour un atelier spécial. «Il y avait des étudiants en percussions latines, mais pas uniquement, et Mélissa a créé des motifs rythmiques et elle a dirigé une œuvre improvisée. Ça déménageait!», commente en riant Danick Trottier.