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Un nouvel élan

La Chaire de recherche sur l’homophobie obtient 475 000 dollars sur cinq ans pour poursuivre ses activités.

8 mai 2018 à 13 h 05

Mis à jour le 11 mai 2018 à 10 h 05

La rectrice Magda Fusaro, la professeure Line Chamberland, titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie, et la ministre Stéphanie Vallée. Photo: Denis Bernier

Le gouvernement du Québec accorde 475 000 dollars sur cinq ans pour renouveler le mandat de la Chaire de recherche sur l’homophobie, dont la titulaire est la professeure Line Chamberland, du Département de sexologie. Ce geste s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action gouvernemental de lutte contre l’homophobie et la transphobie 2017-2022, qui vise, entre autres, à appuyer la recherche sur les réalités LGBTQ+. Lors de sa création, en 2011, la Chaire de recherche sur l’homophobie était la première du genre au Canada et la seconde en Amérique du Nord, après celle de l’Université Harvard.

L’annonce de ce nouvel apport financier a été faite à l’UQAM, le 7 mai, par la ministre de la Justice, procureure générale du Québec et ministre responsable de la lutte contre l’homophobie, Stéphanie Vallée, aux côtés de la rectrice Magda Fusaro, de Line Chamberland et de nombreux partenaires et représentants des milieux LGBTQ+.

Menés en collaboration avec plus de 50 organismes des secteurs communautaire, associatif et institutionnel, les travaux de la Chaire portent sur les formes de stigmatisation et de discriminations envers les minorités sexuelles et de genre, problèmes qui nuisent à leur bien-être et font obstacle à leur intégration sociale et au plein exercice de leur citoyenneté. «La Chaire a contribué directement à la réalisation de 24 mesures du premier plan d’action gouvernemental de lutte contre l’homophobie et la transphobie, lancé en 2011, sans compter son apport à la production de connaissances sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres, a souligné Line Chamberland. Grâce à ce nouvel investissement, nous pourrons mobiliser des connaissances vers de nouvelles communautés et encourager la relève en recherche.»

«Le gouvernement du Québec est fier de contribuer au succès de la Chaire de recherche sur l’homophobie, aujourd’hui reconnue comme un pôle d’expertise au Québec et au Canada, a déclaré la ministre Vallée. Elle constitue un allié de choix, qui a grandement contribué à l’atteinte de nos objectifs gouvernementaux en matière de lutte contre l’homophobie et la transphobie.»

La rectrice Magda Fusaro a rappelé que la Chaire a permis d’apporter un éclairage neuf sur les questions de genre, de diversité sexuelle  et de transsexualité. «Les recherches ainsi que les outils de formation et de sensibilisation produits par la Chaire ont entraîné d’importantes répercussions dans la société québécoise sur les enjeux d’égalité des droits et de lutte contre toutes les discriminations», a-t-elle noté.