Les études sur les fédérations et le fédéralisme, notamment sur l’autonomie territoriale, la gouvernance partagée et les tensions intercommunautaires, sont en pleine croissance. Pour éclairer les débats portant sur ces thématiques, le Centre d’analyse politique – Constitution et Fédéralisme (CAPCF), dirigé par le professeur du Département de science politique Alain-G. Gagnon, vient de lancer le projet «50 déclinaisons de fédéralisme».
L’objectif consiste à rendre accessibles des articles de recherche succincts et de qualité autour de cinq thèmes principaux: les études de cas, la résolution de conflit, la gestion de la diversité, les politiques publiques et la théorie. Chaque semaine, au cours de l’année universitaire 2018-2019, un nouveau texte sera mis en ligne sur le site web et sur la page Facebook du CAPCF. Le premier article «La Belgique: brève esquisse d’une longue histoire d(‘)e (in)stabilité», signé par Min Reuchamps, professeur de science politique à l’Université catholique de Louvain, a été publié le 17 septembre.
Le projet «50 déclinaisons de fédéralisme» constitue le volet francophone de 50 Shades of Federalism, développé l’an dernier par des chercheurs de l’Université Christ Church de Canterbury, en partenariat avec la Chaire de recherche du Canada en études québécoises et canadiennes, dont le titulaire est le professeur Alain-G. Gagnon, et le CAPCF. Parce que l’étude du fédéralisme et des fédérations exige une approche multidisciplinaire, 50 déclinaisons de fédéralisme fera appel aux travaux de politologues, de juristes, d’historiens, de philosophes, de sociologues et de personnalités politiques.
Créé en 2018, le CAPCF fait le constat qu’il existe une carence importante relativement à la recherche sur le fédéralisme au Canada, en particulier dans la francophonie. Sa mission consiste à stimuler la recherche sur les enjeux constitutionnels contemporains au Canada et dans les autres fédérations.