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MIMs et Spark Microsystems

Deux jeunes pousses issues de l’UQAM sont à surveiller en 2018 selon le site canadien BetaKit.

24 janvier 2018 à 11 h 01

Mis à jour le 24 janvier 2018 à 11 h 01

Image: iStock

Deux entreprises issues de travaux de chercheurs de l’UQAM, My Intelligent Machines (MIMs) et Spark Microsystems, figurent parmi les jeunes pousses à surveiller en 2018 selon BetaKit, un site canadien spécialisé dans les startups et l’innovation technologique.

My Intelligent Machines

Fondée par Sarah Jenna, professeure au Département de chimie et spécialiste en génétique développementale et en génomique, Abdoulaye Baniré Diallo, professeur au Département d’informatique spécialisé en bio-informatique, et Mickaël Camus, spécialiste en intelligence artificielle, My Intelligent Machines a lancé en juillet dernier une plateforme infonuagique dotée d’intelligence artificielle, MIMsOmic, qui vise à faciliter la recherche post-génomique et à accélérer l’implantation de la médecine de précision dans les hôpitaux. Cette plateforme «comprend» la problématique de recherche du biologiste, récupère ses données, en identifie d’autres qui pourraient être pertinentes dans les bases publiques et privées, sélectionne les algorithmes appropriés, analyse les données, et génère des graphiques et des textes explicatifs, parmi lesquels des articles de référence en lien avec l’algorithme utilisé. Lorsqu’une demande est lancée, il suffit de 24 à 48 heures pour obtenir les résultats.

On peut lire l’article publié par Actualités UQAM en juin dernier au sujet de l’entreprise.

Spark Microsystems

Les professeurs du Département d’informatique Frédéric Nabki et Dominic Deslandes ont créé avec un groupe d’étudiants une puce qui pourrait révolutionner les communications sans fil de courte portée – par exemples dans les souris d’ordinateur, les bracelets Fitbit, les montres connectées, les écouteurs et les haut-parleurs sans fil. Au lieu d’émettre une onde en continu pour transférer l’information, comme le font les systèmes actuels, leur système l’envoie sous forme d’impulsions. Pour l’ordinateur, la différence est indétectable: c’est comme si la transmission s’effectuait en continu. Mais, entre chacune des impulsions – espacées de quelques microsecondes –, le système s’éteint complètement, permettant ainsi d’économiser l’énergie. Le système consommerait 35 à 40 fois moins d’énergie que Bluetooth, tout en offrant de meilleures performances dans la transmission des données. Les chercheurs ont créé Spark Microsystems il y a moins d’un an et le système de transmetteur-récepteur sans fil qu’ils souhaitent commercialiser se nomme Spark Radio.

On peut lire l’article publié par Actualités UQAM en mars dernier au sujet de l’entreprise.