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Défenseur des personnes handicapées

Sylvain Le May est nommé membre de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.

21 juin 2017 à 10 h 06

Mis à jour le 7 juin 2022 à 10 h 22

Sylvain Le May.
Photo: Nathalie St-Pierre

Coordonnateur et responsable de l’accueil et du soutien aux étudiants en situation de handicap aux Services à la vie étudiante (SVE), Sylvain Le May a été nommé membre de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse par l’Assemblée nationale du Québec, le 16 juin dernier. Il sera assermenté le 12 septembre prochain.

«C’est avec beaucoup d’enthousiasme et de modestie que j’entends accomplir mon mandat d’une durée de cinq ans, lance Sylvain Le May. La composition de l’équipe de commissaires reflète bien la diversité sociale et ethnoculturelle de la société québécoise. Ses membres possèdent également des expertises variées.» 

Organisme indépendant du gouvernement du Québec, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a été créée en 1976. Elle assure la promotion et le respect des droits énoncés dans la Charte des droits et libertés de la personne ainsi que dans la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) et la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Sa mission consiste aussi à informer le public des droits reconnus, à faire enquête sur des situations de discrimination et d’exploitation, à soumettre des recommandations au gouvernement sur la conformité des lois à la Charte et à veiller au respect des programmes d’accès à l’égalité.

Détenteur d’une maîtrise en communication psychosociale (2005) de l’UQAM et d’un certificat en management public de l’École nationale d’administration publique (ÉNAP), Sylvain Le May est à l’emploi de l’Université depuis 2005. Il a été responsable et animateur d’activités pour enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme, a travaillé pour l’organisme Kéroul (tourisme et culture accessibles aux personnes à capacité physique restreinte) et a présidé l’Association québécoise interuniversitaire des conseillers aux étudiants en situation de handicap. Il termine actuellement un diplôme d’études supérieures spécialisées en administration publique à l’ÉNAP.

Lauréat, en 2014, du concours «Mon parcours! Ma carrière!», remis par le Comité d’adaptation à la main-d’œuvre pour personnes handicapées, Sylvain Le May est lui-même atteint d’une amyotrophie musculaire de type 3, une maladie dégénérative neuromusculaire qui l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant.

L’UQAM pionnière

L’UQAM soutient ses étudiants en situation de handicap depuis 1985. Pionnière dans ce domaine, elle s’est dotée en 1987 d’une politique institutionnelle portant sur l’intégration de ces étudiants.  

Le nombre d’étudiants recevant de l’aide du Centre des services d’accueil et de soutien socio-économique des SVE s’est fortement accru au cours des dernières années. «Ils étaient moins de 300 en 2007-2008, alors qu’on en compte aujourd’hui près de 2 200, souligne Sylvain Le May. La notion de handicap ayant heureusement évolué dans la société, le mandat du Centre s’est élargi pour inclure des étudiants qui éprouvent un handicap non visible, soit des troubles cognitifs, des troubles mentaux et des troubles d’apprentissage.»