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Artiste hybride

Guillaume Adjutor Provost obtient une bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain.

22 avril 2016 à 7 h 04

Mis à jour le 7 juin 2022 à 10 h 24

Guillaume Adjutor Provost, Bonne fortune, 2016. Photo: Maude Veilleux

Deux créateurs émergents en art contemporain ont reçu un appui susceptible de changer le cours de leur carrière. Guillaume Adjutor Provost, doctorant en études et pratiques des arts, et Yannick Desranleau, de l’Université Concordia, sont les deux boursiers 2016 de la Fondation de la famille Claudine et Stephen Bronfman.

D’une  valeur de 60 500 dollars chacune, les bourses Claudine et Stephen Bronfman permettent à de jeunes artistes de développer leur pratique et leurs réseaux professionnels, d’approfondir leur recherche créatrice et d’organiser des expositions, au moment où ils passent de la sphère universitaire au milieu professionnel. Ces bourses sont remises chaque année à deux finissants de la maîtrise ou du doctorat de la Faculté des arts de l’UQAM et de la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia.

Claudine et Stephen Bronfman en compagnie des deux lauréats, Guillaume Adjutor Provost, de l’UQAM, et Yannick Desranleau, de l’Université Concordia. Photo: Joseph Dresdner

Premier doctorant à remporter la Bourse Claudine et Stephen Bronfman, Guillaume Adjutor Provost est un artiste multidisciplinaire qui travaille le dessin, l’installation et la performance. Ses projets les plus récents se distinguent par des propositions hybrides, lesquelles empruntent aux pratiques des arts visuels, du commissariat et de la littérature. Ses œuvres ont été présentées dans le cadre d’expositions solo ou en groupe au Canada, en France, en Allemagne, en Autriche, en Belgique et en Suisse.

Le doctorant termine une résidence de recherche à La Chambre Blanche, un centre d’artistes autogéré voué à l’expérimentation et à la diffusion des arts visuels, situé à Québec. Son projet de recherche, intitulé «L’indécidé et les pratiques expositionnelles», porte notamment sur les processus de création qui émergent de la rencontre entre les pratiques du commissariat et des arts visuels. Dans la foulée de sa recherche doctorale, il s’intéresse aux artistes qui s’inspirent des stratégies du commissariat pour produire des œuvres de création.