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La légion d’honneur à Corinne Gendron

La professeure de l’École des sciences de la gestion reçoit la plus haute distinction française.

6 janvier 2016 à 15 h 01

Mis à jour le 7 juin 2022 à 10 h 24

La professeure Corinne Gendron Photo: Nancy Lessard

Corinne Gendron, professeure au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale, a été élevée au rang de Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur par le Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche de la France. Chaque année, environ 3 000 personnes sont distinguées, un tiers à titre militaire, deux tiers à titre civil. Ce sont les ministres du gouvernement français qui ont la responsabilité d’identifier les futurs décorés.

Présidente depuis 2013 du conseil scientifique de l’Institut national de l’environnement et des risques (INERIS), un établissement public français, Corinne Gendron a été élue, l’an dernier, membre de l’Académie des technologies, en France, afin de souligner l’excellence et le rayonnement de ses travaux en Europe et à l’international. Créée en 2000, l’Académie est un établissement public administratif placé sous la protection du président de la République, qui a pour mission de conduire des réflexions, de formuler des propositions et d’émettre des avis sur les questions relatives aux technologies et à leur interaction avec la société ainsi que des recommandations auprès des pouvoirs publics et des acteurs socio-économiques pour une meilleure exploitation des technologies au service de l’humain.

Détentrice d’un doctorat en sociologie de l’UQAM et juriste de formation, la professeure s’intéresse notamment aux questions de l’environnement, du développement économique et durable et de la responsabilité sociale des entreprises. Elle a publié plusieurs ouvrages dont Vous avez dit développement durable? et L’énergie au Québec: quels sont nos choix?, en collaboration avec Jean-Guy Vaillancourt.

Corinne Gendron est titulaire, depuis 2004, de la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable, laquelle s’intéresse aux transformations économiques et sociales des sociétés confrontées aux problèmes environnementaux. La chaire regroupe une vingtaine de chercheurs provenant en majorité de l’École des sciences de la gestion, mais aussi de la France et de la Suisse. Elle compte plusieurs réalisations importantes, dont la création de l’École de Montréal de la responsabilité sociale des entreprises, la création d’un pôle d’expertise et de recherche en responsabilité sociale et en développement durable à l’UQAM et le développement de nombreux projets de recherche, entre autres sur les nouveaux mouvements sociaux et économiques et sur les dispositifs de régulation.

En septembre 2014, la professeure a été nommée membre additionnelle à temps partiel du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) par le Conseil des ministres du gouvernement du Québec. Le BAPE a pour mission d’éclairer la prise de décision gouvernementale dans une perspective de développement durable, qui englobe les aspects écologiques, sociaux et économiques.