L’UQAM accueille une partie de la 17e édition des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), qui aura lieu du 12 au 23 novembre prochains. Le festival présente en tout 140 films en provenance de 44 pays, dont une trentaine de documentaires de cinéastes québécois. Un volet est également dédié aux œuvres interactives et aux nouvelles technologies. «Il s’agit pour l’UQAM d’une première collaboration aussi importante avec les organisateurs de ce festival, souligne Nathalie Benoît, directrice de la Division de la promotion institutionnelle du Service des communications. Ce partenariat s’inscrit dans la volonté de l’Université de développer des collaborations entre les facultés et les divers festivals et de mettre en valeur les réalisations artistiques, graphiques et Web, de même que les nouvelles formes de cinema comme dans le cas des RIDM.»
L’UQAM prêtera ses salles du pavillon Judith-Jasmin Annexe (anciennement l’Office national du film) et celle de l’amphithéâtre du Cœur des sciences pour des projections, des débats et des tables rondes.
Deux tables rondes permettront de se pencher sur des questions touchant la création documentaire. La première abordera la problématique des risques du métier de documentariste (17 novembre, 16h, pavillon Judith-Jasmin Annexe), et la deuxième, celle de la mince frontière entre protagoniste et personnage (amphithéâtre Cœur des sciences, 21 novembre, 14h).
Projections-débats
L’amphithéâtre du Cœur des sciences sera l’hôte de plusieurs projections-débats, dont une autour du film Marmato, le 18 novembre, à 17h30, de l’américain Mark Grieco, qui raconte la lutte des habitants d’une petite ville colombienne contre une compagnie minière canadienne. Animée par Sophie Malavoy, directrice du Coeur des sciences, la soirée sera suivie d’une discussion avec Myriam Laforce, chercheuse au Groupe de recherche sur les activités minières en Afrique, rattaché au Centre interdisciplinaire de recherche en développement international et société de l’UQAM. Deux autres débats sur des enjeux de société suivront les projections des films suivants: God Save Justin Trudeau, sur la politique-spectacle, avec les professeurs du Département de science politique Isabelle Gusse et Marc Chevrier, le 20 novembre, à 17h30, et The Empire of Shame, sur le genre et la santé au travail, avec deux membres du CINBIOSE, Donna Mergler, professeure émérite au Département des sciences biologiques et Ana Maria Seifert, spécialiste en santé et sécurité du travail, le 22 novembre, à 20h.
La relève du cinéma québécois sera quant à elle mise à l’honneur lors de La nuit de la relève Radio-Canada, le 15 novembre, à 23h, avec une présentation de courts métrages étudiants provenant de l’INIS, de l’UQAM et de l’Université Concordia.
L’Agora Hydro-Québec en musique
Le quartier général des Rencontres sera établi à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences. Programmées en parallèle de la section Beat Dox consacrée à des documentaires musicaux, les Beat Dox Sessions s’y dérouleront notamment tous les soirs. La programmation, conçue en partenariat avec des acteurs de l’industrie musicale montréalaise tels que Pop Montréal, Bonsound, M pour Montréal et Suoni per Il Popolo, mettra de l’avant des talents d’ici, dont le groupe rock montréalais Suuns (12 novembre, 22h) en soirée d’ouverture, le 12 novembre à 22h, ainsi que So Called, Poirier, Champion, Secret Sun, Miracle Fortress, Country et PyPy.
Une installation sonore
Située devant l’Agora du Cœur des sciences, l’installation éphémère ListenTree s’interroge sur le futur de l’information numérique comme partie intégrante du monde physique. Conçue par deux étudiants du Massachusetts Institute of Technology (MIT), ListenTree est une installation audio-haptique intégrée au milieu naturel. Le dispositif, fixé sous terre au tronc de l’arbre, transforme ce dernier en haut parleur. Si les sons diffusés sont audibles à un ou deux mètres, le spectateur doit coller son oreille au tronc ou aux branches pour les entendre de manière distincte. Des bandes audio en direct ou préenregistrées seront proposées aux visiteurs. L’installation est présentée avec la collaboration d’Hexagram UQAM, un centre de recherche en arts médiatiques qui regroupe des chercheurs spécialisés dans la création et l’étude d’œuvres d’art faisant appel à des technologies numériques ou analogiques. «Un tel partenariat permet aux étudiants d’avoir accès à des contenus intéressants, remarque Nathalie Benoît. Pour l’Université et ses facultés, c’est aussi un bon moyen de rejoindre un public tout aussi pertinent.»
Pour obtenir plus d’information sur les événements du festival: www.ridm.qc.ca