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Un portrait détaillé de l’université

Une enquête nord-américaine évalue la satisfaction des étudiants envers leur établissement universitaire.

Par Pierre-Etienne Caza

3 mars 2014 à 15 h 03

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 19 h 09

Le National Survey of Student Engagement (NSSE), une enquête sur la satisfaction des étudiants à l’égard de leur établissement universitaire, est présentement en cours à l’échelle nord-américaine. «Il s’agit d’une enquête incontournable qui s’intéresse à l’ensemble de l’expérience universitaire, aussi bien sur les plans académique que social», explique Laurence Pilon-Marien, agente de recherche et de planification au Service de planification académique et de recherche institutionnelle.

L’enquête, qui cible à la fois les étudiants qui débutent et ceux qui finissent leur baccalauréat, existe depuis les années 2000. Elle a été créée par le NSSE Institute for Effective Educational Practice, affilié au Center for Postsecondary Research de l’Université de l’Indiana. L’UQAM y participe tous les trois ans depuis 2008 par l’intermédiaire du réseau de l’UQ. «Cela permet d’observer dans le temps si la satisfaction des étudiants envers leur université évolue», note Laurence Pilon-Marien.

Le questionnaire en ligne comporte une centaine de questions, regroupées en cinq thèmes: le niveau de défi académique, l’apprentissage actif et collaboratif, l’interaction entre étudiants et professeurs, l’expérience éducative enrichissante et la qualité du milieu.

En 2011, environ 700 universités et collèges américains y ont participé. Au Canada, plus de 60 000 répondants ont rempli le questionnaire. «Le taux de réponse à l’UQAM est d’environ 30 %, ce qui est très respectable pour une enquête de cette envergure», précise l’agente de recherche.

«Dans toutes les universités, le nombre de sondages en ligne augmente sans cesse et les étudiants sont de plus en plus sollicités, poursuit Laurence Pilon-Marien. Il faut pourtant travailler à maintenir les taux de réponse, car les données obtenues dans une enquête comme celle-là nous offrent une vision éclairante de l’UQAM. Bien sûr, les résultats du NSSE nous permettent de nous situer par rapport aux autres universités québécoises et canadiennes, mais nous nous servons surtout des données à l’interne, à des fins de comparaisons facultaires ou entre domaines d’études. Les données nous permettent même de voir ce qui fonctionne ou non à l’échelle des programmes. À l’instar des autres universités canadiennes, nous nous en servons comme d’un outil de planification pour améliorer les programmes d’études, pour déceler les problèmes et pour les corriger, le cas échéant.»

Certains étudiants ont reçu au cours des dernières semaines un courriel les invitant à répondre au sondage, souligne Laurence Pilon-Marien. «Je les encourage à le faire, car ces données nous permettent d’agir concrètement sur les modes de fonctionnement de l’UQAM.»

Les résultats de l’enquête NSSE seront connus à l’automne 2014.