Après une pause de trois ans, la Semaine hispanophone se déroulera à l’UQAM du 14 au 17 octobre. Une occasion de mieux connaître la langue, la culture et les caractéristiques sociopolitiques du monde hispanophone.
Organisée par l’École de langues et l’Institut d’études internationales de Montréal, la quatrième édition propose plusieurs activités gratuites: conférences, mini-cours d’espagnol, exposition de photographies et stands d’information sur les études à l’étranger. Cette année, le thème de l’événement est l’apport culturel des pays hispanophones à la culture universelle, en particulier dans le domaine de la littérature. «De nombreux auteurs de langue espagnole ont obtenu le prix Nobel de littérature. Pensons aux Chiliens Gabriela Mistral, en 1945, et Pablo Neruda, en 1971, au Colombien Gabriel García Márquez, en 1982, au Mexicain Octavio Paz, en 1990, et au Péruvien Mario Vargas Llosa, en 2010», rappelle Mónica Soto, maître de langues.
Afin de leur rendre hommage, une exposition de leurs œuvres sera présentée à la Bibliothèque centrale. «Le réalisme magique est un mouvement littéraire important qui a pris naissance sur le continent latino-américain», souligne Monica Soto. Un présentoir à l’entrée de la bibliothèque permettra aux abonnés d’emprunter des livres, des CD et des DVD des principales œuvres hispanophones. La professeure Carolina Ferrer, du Département d’études littéraires, discutera de la littérature latino-américaine en lien avec le cinéma d’Hollywood, dans le cadre de sa conférence «El boom hispanoamericano: de la literatura de élite a las adaptaciones hollywoodenses» (15 octobre, 18h.).
Julián Durazo Herrmann, professeur au Département de science politique, prononcera la conférence inaugurale de la Semaine portant sur la participation citoyenne des élus hispanophones (14 octobre, 18h). Il sera accompagné de Paulina Ayala, députée fédérale d’Honoré-Mercier sous la bannière du NPD et porte-parole adjointe en affaires consulaires, et de Saúl Polo, député de la circonscription de Laval-des-Rapides du Parti libéral du Québec et adjoint parlementaire du ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations (volet exportations). Auparavant, José Del Pozo, professeur au Département d’histoire, discutera des relations internationales de l’Amérique latine (mardi 14 octobre, 14h). Javier Vargas de Luna, chargé de cours à l’École de langues, lancera, le mercredi 15 octobre, à 13h, un nouveau recueil de poésie bilingue intitulé Sans Anne et sans sucre/ Sin Anna y sin azúcar, paru aux Écrits des Forges.
Le jeudi 16 octobre, le film argentin El Secreto de sus ojos, du cinéaste Juan José Campanella, sera projeté à la Bibliothèque centrale (salle A-M204). Récipiendaire de l’Oscar du meilleur film étranger en 2010, le long métrage raconte les péripéties de Benjamín Espósito, un agent à la retraite du ministère fédéral de la justice, qui essaie d’élucider une affaire criminelle qu’il a traitée 25 ans plus tôt et qui le hante toujours.
Dans le cadre de la cérémonie de clôture, la professeure Bérangère Marques-Pereira, de l’Université libre de Bruxelles, une spécialiste des problématiques citoyennes, traitera du thème femmes et politique en Amérique latine (17 octobre, 12h30).
Une agora latino!
Des stands d’information à l’agora du pavillon Judith-Jasmin permettront aux étudiants de se renseigner sur les programmes et cours d’espagnol offerts à l’UQAM et sur les nombreux programmes disponibles pour travailler ou étudier dans les pays hispanophones. Deux cours d’espagnol d’une durée de 30 minutes chacun ainsi que des démonstrations de tango, de flamenco et de marinera, une danse de couple péruvienne, sont aussi au programme.
Concours de photo
Les photographies sélectionnées dans le cadre du concours étudiant de photo sur le monde hispanophone seront exposées à l’agora du pavillon Judith-Jasmin. Les noms des trois gagnants seront dévoilés lors de la cérémonie de clôture. Les gagnants recevront des livres en langue espagnole offerts gracieusement par la librairie Las Américas.