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Un esprit collégial

Les membres de la Commission des études ont célébré la 500e réunion de cette instance.

12 février 2014 à 17 h 02

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 19 h 09

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Les membres de la Commission des études lors de la 500e réunion. Photo: Nathalie St-Pierre.

Le 11 février dernier, la Commission des études (CÉ) a tenu sa 500e réunion et ses 38 membres ont tenu à le souligner. «Un vin d’honneur a été servi et nous avons joint aux dossiers de la Commission une copie du procès-verbal de sa première assemblée», raconte Johanne Fortin, directrice du Secrétariat des instances.

La première réunion de la CÉ a eu lieu le 23 décembre 1969, trois mois à peine après que l’UQAM ait ouvert ses portes pour la premières fois. La Commission était alors composée de 12 personnes, dont quelques professeurs et membres de la direction. Les sujets à l’ordre du jour de cette rencontre ? La nature et la composition de la Commission, les relations avec les autres universités, la question de la représentation étudiante, la création de nouveaux départements et d’un centre de recherche.

Assez rapidement, la Commission des études a ouvert ses portes aux étudiants, aux chargés de cours et au personnel de soutien qui, outre les professeurs, la direction de l’Université et quelques observateurs, y sont maintenant représentés. «Comme l’a souligné le recteur Robert Proulx à la 500e rencontre, la Commission, par sa composition et par son esprit collégial, était une créature originale n’ayant pas d’équivalent dans les autres universités, note Johanne Fortin. Reflet de la communauté universitaire, elle est devenue au fil des ans une sorte d’institution ayant survécu aux divers changements de structures, ce qui est en soi assez exceptionnel dans la vie d’une université.»

Tous les dossiers concernant l’organisation et le développement de la vie académique, en particulier ceux relatifs à l’enseignement – modification et création de programmes d’études – et à la recherche, sont étudiés et discutés à la Commission, laquelle soumet des recommandations au Conseil d’administration. C’est elle aussi qui recommande l’émission des diplômes, grades ou certificats.

Des liens de confiance resserrés  

La directrice du Secrétariat des instances siège à la Commission depuis octobre 2003. Selon elle, «les commissaires – professeurs, chargés de cours, étudiants et employés – ont raffermi depuis quelque temps l’esprit de collégialité et les liens de confiance entre eux. De plus, la nouvelle équipe de direction à la tête de l’Université fait preuve d’une grande ouverture et facilite la circulation de l’information.»      

Depuis l’automne dernier, des membres de la communauté sont invités par les commissaires à venir présenter et défendre les dossiers ou projets à caractère académique. «C’était moins fréquent auparavant, observe Johanne Fortin. Nous avons même modifié un règlement de la Commission pour reconnaître la notion d'”accompagnant” et permettre à des gens, par exemple des agents de programme ou des agents de recherche, de s’exprimer. Tous ont apprécié le geste et noté que cela avait transformé leur vision de la Commission.»