
Six étudiants au doctorat des facultés de science politique et de droit, sciences, arts et sciences humaines disposeront de trois minutes, pas une seconde de plus, pour présenter leur projet de recherche, lors de la finale uqamienne du concours Ma thèse en 180 secondes. Celle-ci aura lieu le 1er avril prochain, à la salle D-R200, de 12 h 30 à 14 h 30. Un seul des concurrents sera alors choisi par un jury pour représenter l’UQAM à la finale nationale du concours, qui se tiendra dans le cadre du 82e congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS), le 14 mai prochain, à l’Université Concordia. L’heureux élu recevra un prix institutionnel de 500 dollars.
Organisé par l’ACFAS, ce concours d’éloquence, qui en est à sa troisième édition, s’adresse aux étudiants de troisième cycle de l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur au Canada. Il couronnera trois lauréats qui recevront des prix de 1 500, 1 000 et 750 dollars. Un prix du public, d’une valeur de 500 dollars, sera également décerné. Par la suite, les lauréats participeront à la finale internationale qui se déroulera pour la première fois à Montréal, à l’automne 2014, avec notamment des étudiants de France et de Belgique.
Les étudiants doivent présenter leur sujet de recherche en des termes simples, clairs, concis et convaincants, devant un auditoire profane et diversifié. Ils doivent démontrer des qualités de vulgarisateur et d’orateur, tout en suscitant l’intérêt du public pour leur sujet. Cette compétition s’inspire du concours Three minutes thesis, qui a eu lieu pour la première fois en 2008, à l’Université du Queensland, en Australie.
Les finalistes
Les six finalistes de l’UQAM ont été choisis parmi les19 participants aux concours préliminaires organisés dans différentes facultés. Teva Flaman (études et pratiques des arts) se penchera sur l’œuvre d’art à l’ère des biotechnologies, tandis que Robert Robillard (science politique) traitera du pouvoir des entreprises multinationales et de fiscalité au niveau international. Les effets des coupes partielles dans les pessières à mousse de l’Abitibi et les bandes riveraines de saules en milieu agricole feront l’objet d’une présentation par Jérémie Poupart-Montpetit et Louise Hénault-Éthier, inscrits au doctorat en sciences de l’environnement. Les doctorantes en psychologie Marie-Josée Dubois et Fanny-Alexandra Guimond, parleront, pour leur part, du rôle positif joué par les ateliers de percussions africaines dans les centres jeunesse et des raisons pour lesquelles certains enfants sont socialement réticents.
Le jury sera composé de Sophie Malavoy, directrice du Cœur des sciences, de Jean-Pierre Richer, conseiller au vice-recteur à la Recherche et à la création, de Jean-Hugues Roy, journaliste et professeur à l’École des médias, et de Rose-Aline Leblanc, conseillère en relations de presse au Service des communications.