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Un bain culturel lyonnais

Avant de partir pour un séjour d’études à l’étranger, il y a mille détails à régler.

Par Camille Larivée-Gauvreau

4 septembre 2013 à 16 h 09

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 19 h 09

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Camille Larivée-Gauvreau. Photo: Nathalie St-Pierre.

Étudiante au baccalauréat en histoire de l’art, Camille Larivée-Gauvreau raconte son séjour d’études à Lyon, deuxième plus importante ville universitaire en France.

Pour la dernière session de mon bac en histoire de l’art, j’ai décidé de relever un nouveau défi : vivre l’expérience d’une session d’études à l’étranger. J’y songeais depuis environ un an lorsque j’ai entamé les procédures d’admission au Service des relations Internationales (SRI), le printemps dernier. Souhaitant poursuivre mes études en français, j’ai d’abord pensé entreprendre une session dans la jolie ville de Bruxelles avant d’arrêter mon choix sur Lyon. Deuxième plus importante ville universitaire en France pour le nombre de ses étudiants, Lyon est aussi reconnue pour sa richesse architecturale et son bouillonnement artistique. Cet automne, elle accueillera la 16e Biennale de la danse ainsi que la 13e Biennale d’art contemporain, deux événements artistiques majeurs qui ne peuvent que susciter l’intérêt d’une étudiante passionnée par les arts comme moi. Je me suis donc dit que j’allais plonger dans le bain culturel lyonnais!

Je me suis inscrite à l’Université Lumière Lyon 2, réputée pour être la deuxième université française en lettres, langues, sciences humaines et sociales. Son Département d’histoire de l’art, situé au Quai Claude Bernard, sur les bords du Rhône, fait partie de la Faculté des sciences humaines et sociales. J’ai bien hâte d’y rencontrer mes nouveaux professeurs et les étudiants que je côtoierai du 2 septembre au 25 janvier prochain. Ne connaissant personne qui étudie présentement à Lumière Lyon 2, je compte bien y faire de nouvelles rencontres, ce qui, pour moi, est à la fois source de stress et de stimulation. Ce mélange d’excitation et d’angoisse, je l’ai vécu lorsque j’attendais fébrilement la réponse de l’université d’accueil, ce printemps, car même si le SRI avait accepté ma candidature, rien n’était encore certain jusqu’à l’arrivée de la lettre officielle d’acceptation de Lumière Lyon 2. Une fois la réponse obtenue, il restait encore beaucoup de paperasse administrative à remplir, en particulier les demandes de bourses, sans oublier le visa ! Finalement, les choses se sont arrangées et, au mois de juin, tout était en ordre pour le grand départ.

Je profiterai bien sûr de mon séjour pour explorer le vieux continent et visiter des amies qui y vivent. J’espère aussi faire de belles découvertes artistiques et trouver de l’inspiration pour poursuivre ma démarche personnelle. En 2008, j’ai créé le duo Angora avec Suzie Larivée (B.A. histoire de l’art, 1990), ma mère et ma complice. Depuis, nous réalisons des projets d’art rassembleurs autour de travaux d’aiguilles (tricot et crochet), effectués à partir de matériaux récupérés et recyclés. Nous avons participé à plusieurs expositions collectives et événements en art contemporain au Québec et en Europe, notamment le Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, l’événement Art Souterrain de Montréal et le Stockholm Fringe Festival, en Suède.

Je m’intéresse à la revalorisation des arts textiles, ce qui sera d’ailleurs le sujet de ma maitrise en histoire de l’art, l’an prochain. Membre du collectif de tricot-graffiti Maille à part et du groupe OFFmuralES, qui réunissent plusieurs jeunes femmes artistes, je m’intéresse aussi à l’art de rue et en particulier à l’art de rue féministe et activiste. D’ailleurs, j’espère découvrir de nouveaux artistes de rue à Lyon. Voilà, j’ai bien hâte de vous faire partager mon aventure lyonnaise au cours des prochains mois. À bientôt!