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Nuit blanche à l’UQAM

28 février 2013 à 9 h 02

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 18 h 09

Une centaine d’étudiants réaliseront plusieurs activités lors de la Nuit blanche, qui aura lieu le 2 mars prochain, dès 20h, dans le cadre du Festival Montréal en lumière.


Volet extérieur


Grâce à une collaboration entre l’UQAM et Bibliothèque et archives nationales du Québec (BAnQ), trois projets étudiants à saveur philosophique seront présentés à la Grande bibliothèque. Les machines à destins, un projet réalisé par des étudiants en design d’environnement, répondront par voie numérique aux questions des badauds. Chacune des machines aurait même son domaine de compétences… T’es pas game!, une vitrine interactive un brin provocateur sur l’Allée des bouquinistes (ruelle de la Bibliothèque), proposera au public de dépasser les normes et d’aller au-delà des convenances sociales.


Le troisième projet, Projections philosophiques, consiste en une série de dix projections, au début de chaque heure, sur la façade Maisonneuve de la bibliothèque. Inspirées par les mots de grands philosophes, elles sont produites par des étudiants en médias interactifs.


Il sera aussi possible de visiter l’exposition Raymond Klibansky (1905-2005) – La bibliothèque d’un philosophe, dont le commissariat est assuré par Georges Leroux, professeur émérite au Département de philosophie et ancien étudiant de Raymond Klibansky. Grande Bibliothèque, 475, boulevard de Maisonneuve Est.


Activités intra muros


À la salle des Boiseries (J-2805), le Laboratoire NT2 présentera Politiscothèque, une installation interactive réalisée par Maxime Galand, diplômé de la maîtrise en études littéraires. Les visiteurs pourront faire office de DJ en remixant des beats de musique électronique et des extraits de discours de politiciens des 60 dernières années (Pauline Marois, Pierre Elliott Trudeau, etc.). On peut en voir un extrait sur YouTube.


Le projet multimédia interactif LÚA, créé par les finissants du programme de médias interactifs de l’École des médias, invitera les spectateurs à créer leurs propres lanternes chinoises en les projetant sur le clocher de l’UQAM à l’aide de leur téléphone intelligent. On peut voir une vidéo du projet sur YouTube.


Les étudiants de l’École supérieure de théâtre présenteront deux pièces de théâtre et une exposition. À l’Agora du pavillon Judith-Jasmin, la pièce Les survivants, une création originale de Frédéric Jeanrie, candidat à la maîtrise en théâtre, racontera l’histoire tragi-comique de deux sans-abri qui essaient d’attirer l’attention sur leur condition. Les envahisseurs, du dramaturge chilien Egon Wolff, mis en scène par Jean-Frédéric Messier, témoignera pour sa part de la montée du socialisme au Chili dans les années 70. Les représentations, qui se prolongent jusqu’au 9 mars, auront lieu à 20h et à minuit (gratuit), au Studio d’essai Claude-Gauvreau. Enfin, l’Expo-scéno, une exposition présentée jusqu’au 8 mars à l’Agora du pavillon Judith-Jasmin mettra en lumière l’envers du décor du théâtre à travers différentes composantes de la scénographie: costume, éclairage, maquette, son, etc.


D’autres événements se dérouleront durant la Nuit blanche: un encan au Centre de design, organisé par les finissants au baccalauréat en design de l’environnement et au baccalauréat en design graphique, mettant en valeur les créations de designers étudiants et professionnels; Promiscuité artistique, une boîte de création mise sur pied par des étudiants à la maîtrise en arts visuels et médiatiques, au Centre de diffusion et d’expérimentation (CDEx); Glitch of the Loom (studio J-2930), un métier à tisser techno, créé par Jérôme Dumais, diplômé de la maîtrise en communication; Photographier les idées elles-mêmes (couloir du pavillon Judith-Jasmin, niveau R), une œuvre de Teva Flaman, doctorant en études et pratiques des arts; la projection Le jour des 8 soleils sur, notamment, les façades du Centre de design; Cube social, un grand cube… qui se promènera dans les rues du Quartier latin.


La Galerie de l’UQAM et le Centre de design demeureront aussi ouverts pendant la Nuit blanche. Ce sera l’occasion de voir les expositions Raccords, de l’artiste et écrivain français Alain Fleischer, La petite collection. Grandeur et splendeur, réalisée par les jeunes commissaires et diplômées Anne Philippon et Pascale Tremblay, et Infra-Eco-Logi-Urbanisme. Cette dernière exposition, présentée au Centre de design, offrira par ailleurs une dégustation de vins provenant de la région des Grands lacs, sous les rythmes d’un DJ.


La compagnie de création interdisciplinaire Système kangourou présentera Habiter l’hiver à l’Espace La Fontaine (3933, avenue du parc La Fontaine). L’œuvre performative est réalisée à partir des photographies d’archives du Laboratoire international d’étude multidisciplinaire comparée des représentations du Nord de l’UQAM.


Pour Maxim Bonin, conseiller à la promotion institutionnelle du Service des communications, la Nuit blanche à l’UQAM est l’occasion de souligner le talent des étudiants et des diplômés de l’Université. «À l’instar d’un laboratoire, dit-il, l’Université leur donne l’occasion d’essayer des choses, d’explorer; une liberté que d’autres lieux de diffusion ne pourraient peut-être pas se permettre. Ils ont carte blanche.»


Pour obtenir la programmation complète de la Nuit blanche à l’UQAM: www.uqam.ca/nuitblanche/nuitblanche.htm