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Marie-Pier Boudreau-Gagnon et Élise Marcotte, étudiantes au baccalauréat en administration, font partie de l’équipe nationale qui représentera le Canada en nage synchronisée aux Jeux olympiques de Londres, du 27 juillet au 12 août. La routine libre de l’équipe, qui compte pour 50 % de la note finale, est un secret bien gardé. Avec pour thématique «le Cirque», elle sera présentée sur un montage d’extraits musicaux du Cirque du Soleil et repose sur un important travail de recherche en acrobatie, explique Marie-Pier. «Nous avons travaillé avec des spécialistes du Cirque du Soleil et avons passé beaucoup d’heures d’entraînement sur le trampoline. Il ne faudra pas rater les premières minutes de notre routine, car certains mouvements n’ont jamais été réalisés en nage synchronisée.»
L’étudiante-athlète est confiante de pouvoir rivaliser avec les Russes, les Espagnoles et les Chinoises, qui ont raflé l’or, l’argent et le bronze à Pékin, alors que l’équipe canadienne se classait au quatrième rang. «Nous sommes devenues une équipe incontournable sur la scène internationale», conclut-elle, confiante.
Marie-Pier Boudreau-Gagnon et Élise Marcotte, pour qui il s’agit d’une deuxième participation olympique, prendront d’abord part à la compétition en duo, du 5 au 7 août.
En compagnie de leurs coéquipières, elles seront également de la compétition par équipe, qui se déroulera les 9 et 10 août.
Escrime
La sabreuse Sandra Sassine connaîtra elle aussi une deuxième expérience olympique. «Ce n’était pas prévu, car je planifiais me retirer de la compétition après les Jeux de Pékin, explique-t-elle. Mais l’équipe nationale s’est dotée d’un nouvel entraîneur, Dimitry Ronhzin, avec lequel je souhaitais vivement travailler.»
À Pékin, l’étudiante en intervention en activité physique avait été éliminée au deuxième tour par la double championne olympique, l’américaine Mariel Zagunis. «J’espère cette fois atteindre la ronde des 16», note Sandra, qui souhaite améliorer le plus possible son classement mondial actuel (28e) d’ici les Jeux de Londres. «Il est probable que j’affronterai au premier tour l’une des dix meilleures au monde, alors j’espère livrer ma meilleure performance à vie», ajoute-t-elle.
La compétition de sabre féminin individuel aura lieu le 1er août.
Les Jeux de Londres constitueront les derniers de la sabreuse, qui considère avoir fait le plein en matière d’entraînements, de voyages et de compétitions. «Je vais ralentir le rythme après les Jeux et terminer mon baccalauréat à l’hiver 2013, précise-t-elle. J’aimerais bien travailler par la suite en enseignement de l’activité physique.»
Cyclisme sur route
Joëlle Numainville vivra pour sa part une première expérience olympique. L’étudiante au baccalauréat en administration prendra part à l’épreuve de cyclisme sur route. «C’est une grande chance et un honneur de représenter mon pays aux Jeux olympiques, affirme-t-elle. C’est un rêve qui se réalise!»
La cycliste sera en action le 29 juillet prochain. «L’objectif est de remporter une médaille pour le Canada», dit-elle.
Judo
Joliane Melançon en sera elle aussi à ses premiers jeux olympiques. «Je n’ai pas d’attentes concernant ma performance, affirme l’étudiante au baccalauréat d’intervention en activité physique. Mon objectif est d’arriver là-bas au meilleur de ma forme et de tout donner lors de la compétition.» La judoka prendra part à l’épreuve des 57 kg le 30 juillet prochain.
Plongeon
De son côté, la diplômée en gestion et design de la mode Émilie Heymans participera à ses quatrièmes Jeux! Triple médaillée olympique, la plongeuse prendra part à l’épreuve de 3 m synchro en compagnie de sa partenaire Jennifer Abel, ainsi qu’à l’épreuve individuelle, également au tremplin de 3 m.
Émilie Heymans tentera de devenir la première plongeuse à monter sur le podium lors de quatre Jeux olympiques. Elle a remporté une médaille d’argent en compagnie d’Anne Montminy en 2000 à Sydney (tour de 10 m), une de bronze à Athènes en 2004 avec la complicité de Blythe Hartley (tour de 10 m), et une d’argent en individuel à Pékin en 2008 (tour de 10 m).
Aux Jeux paralympiques
Le diplômé en communication Benoît Huot est, pour sa part, un habitué des Jeux paralympiques. Après trois participations, le nageur compte déjà 16 médailles à son actif!
Lors des compétitions, qui se tiendront du 29 août au 9 septembre dans la capitale anglaise, il participera à quatre épreuves individuelles : le 100 m et le 400 m libre, le 100 m dos et le 200 m quatre nages. «Mon objectif est de réaliser mes quatre meilleurs temps pour ces quatre épreuves lors des Jeux», explique Benoît Huot.
Âgé de 28 ans, il ne sait pas s’il s’agira de sa dernière participation olympique. «J’essaie de ne pas trop y penser, dit-il. Je veux profiter de chaque moment, car c’est un privilège de représenter le Canada sur la scène internationale.»
L’étudiante Nancy Morin (certificat en intervention psychosociale) en sera aussi à ses quatrièmes Jeux paralympiques. La joueuse de goalball a déjà remporté deux médailles d’or, à Sydney, en 2000, et à Athènes, en 2004, récoltant chaque fois le titre de meilleure marqueuse du tournoi. «Nous nous sommes entraînés très fort depuis le mois d’avril pour accéder de nouveau au podium olympique», explique-t-elle. L’équipe canadienne avait terminé au cinquième rang lors des Jeux de Pékin en 2008.
Le goalball oppose deux équipes de six joueuses qui en délèguent trois à la fois sur le terrain. Les degrés de handicap n’étant pas les mêmes, tous portent un masque opaque sur les yeux afin de réduire leur perception visuelle à zéro. L’objectif du jeu est de marquer des buts en faisant rouler un ballon sonore (il contient des clochettes) en direction du but adverse. Les joueuses en défensive essaient d’empêcher le ballon d’entrer dans le filet en se couchant sur le côté.
À 37 ans, Nancy Morin est l’aînée de l’équipe. «Mes coéquipières sont dans la jeune vingtaine, la plus jeune a 19 ans! dit-elle en riant. Je me considère chanceuse de les côtoyer et de pouvoir faire équipe avec elles. C’est la passion de la compétition qui me pousse encore à me dépasser.»
L’équipe canadienne de goalball aura fort à faire pour se tailler une place dans la ronde finale, puisque les 10 équipes en lice aux Jeux de Londres seront difficiles à battre, conclut l’étudiante-athlète.