Photo: Denis Bernier” rel=”shadowbox”>La Faculté des sciences de l’éducation a inauguré, le 12 janvier dernier, la nouvelle salle facultaire Laure-Gaudreault, en présence de Louisette Giroux, directrice de la Fondation Laure-Gaudreault, de Réjean Parent, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), et des membres de l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ). «C’est grâce à des femmes et à des hommes déterminés comme Laure Gaudreault que les enseignantes et les enseignants bénéficient de meilleures conditions pour exercer leur rôle», a souligné la doyenne de la Faculté des sciences de l’éducation, Monique Brodeur.
Pionnière du syndicalisme enseignant, Laure Gaudreault (1889-1975) a consacré sa vie à l’avancement de la cause des institutrices québécoises. En 1936, elle met sur pied, à La Malbaie, la Fédération catholique des institutrices rurales, le premier syndicat des institutrices rurales. Elle fonde également La Petite Feuille, premier journal syndical féminin voué à la mobilisation et à la défense des droits des femmes. L’année suivante, elle devient la première syndicaliste laïque rémunérée du Québec. Elle poursuit son action syndicale jusqu’en 1961, année où elle fonde l’Association des retraitées et des retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ), qu’elle présidera jusqu’en 1974, quelques mois avant sa mort.
À l’entrée de la salle facultaire, dans laquelle a lieu notamment les réunions du Conseil académique, on peut voir une installation graphique créée à partir des recherches menées par Anik Meunier, professeure au Département d’éducation et pédagogie, qui rappelle les étapes de la vie et de l’œuvre de Laure Gaudreault.