Le 12 mai prochain aura lieu le Gala Reconnaissance 2011 de l’UQAM au Belvédère du Centre des sciences de Montréal, sous la présidence d’honneur de Jean Laurin (B.Sp. administration, 1974), président et chef de la direction de Devencore NKF. Sept diplômées des six facultés de l’Université et de son École des sciences de la gestion recevront à cette occasion un prix Reconnaissance, soulignant leur réussite professionnelle et leur contribution au développement de leur secteur d’activité, de l’Université et de la société en général.
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Le sport a toujours été présent dans la vie de Marilou Cousineau (B. Sc. intervention en activité physique, 2004), qui a débuté à l’âge de cinq ans sa carrière de gymnaste. «Dans ce domaine, plus on commence jeune, plus les chances de réussir sont grandes» rappelle-t-elle. Reconnue pour être physiquement exigeante, la gymnastique demande beaucoup de souplesse, de coordination et d’endurance. «La plupart des femmes gymnastes atteignent leur apogée vers l’âge de 16 ou 17 ans, observe l’athlète. Moi, je me suis retirée de la compétition à 18 ans.»
Bien que de courte durée, la carrière de gymnaste de Marilou Cousineau a été remarquable. Nommée deux fois athlète de l’année, d’abord par la Fédération canadienne de gymnastique en 1993-1994, puis par la Fédération de gymnastique du Québec en 1996, elle a représenté le Canada dans plusieurs compétitions internationales. «Ma plus grande fierté, souligne-t-elle, est d’avoir établi un record canadien en participant à cinq championnats du monde.» Lors des Internationaux de France, en 1996, elle se classe deuxième au saut de cheval, devançant la co-championne du monde.
Déterminée, l’ex-gymnaste se réoriente rapidement. À la fin des années 90, tout en complétant ses études collégiales, elle amorce une nouvelle carrière d’entraîneur en gymnastique artistique dans différents club-écoles et suit une formation en jeu, en théâtre et en danse au Cirque du Soleil. En 1999-2000, Elle vit une «expérience extraordinaire» en participant au spectacle La Nouba, présenté par le Cirque à Walt Disney World.
Pendant qu’elle fait ses études de baccalauréat en intervention en activité physique (profil récréosportif) à l’UQAM, Marilou Cousineau obtient, en 2002, le poste de coordonnatrice de la formation préparatoire à l’École nationale de cirque de Montréal, seule école de formation supérieure en arts du cirque en Amérique du Nord. «Ma formation à l’UQAM m’a permis d’acquérir des connaissances sur l’entraînement physique et ses dimensions psychologique et biomécanique que j’applique dans mon travail d’éducatrice.»
Le programme préparatoire de l’école de cirque propose à des jeunes âgés de 9 à 13 ans un entraînement de 13 heures par semaine: initiation aux techniques de cirque, préparation physique et développement artistique. «Le cirque est un art et une école de vie, un spectacle global où les performances physiques s’intègrent à la danse, au théâtre et à la musique», explique la jeune femme, qui dit avoir le goût de transmettre eux jeunes non seulement un savoir-faire technique, mais aussi une passion. «Je suis toujours fière quand je vois certains de mes anciens élèves performer avec le Cirque du Soleil ou avec un autre cirque ailleurs dans le monde.»
Mère de deux jeunes enfants, Marilou Cousineau est particulièrement reconnaissante envers ses parents. «Sans leur soutien, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui. J’espère que je pourrai jouer le même rôle auprès de mes propres enfants.»