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Une recherche dirigée par la professeure Lucie Sauvé démontre la pertinence du programme Éco-quartier

19 novembre 2010 à 5 h 11

Mis à jour le 24 novembre 2010 à 14 h 11

Photo: Nathalie St-Pierre” rel=”shadowbox”>Lucie SauvéUne étude dirigée par Lucie Sauvé, professeure au Département d’éducation et pédagogie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative à l’environnement (ERE-UQAM), démontre la pertinence du programme Éco-quartier pour l’amélioration de la qualité de vie à Montréal.

Nés en 1995 d’une initiative de la Ville de Montréal, les éco-quartiers relèvent depuis 2004 de la compétence des arrondissements et couvrent quatre grands champs d’intervention: la propreté, la gestion des matières résiduelles, l’embellissement et la nature en ville. Pilotés par des organismes communautaires œuvrant en éducation relative à l’environnement (ERE), les éco-quartiers sont présents dans 12 arrondissements montréalais, rejoignant près de 80% de la population.

L’étude, dirigée par Lucie Sauvé (M.Sc. Environnement 1988, Ph.D. Éducation 1992) et commandée par le Regroupement des Éco-quartiers (REQ), révèle que le programme contribue à l’amélioration de la qualité de vie de ses résidents, favorise le développement d’un sentiment d’appartenance au milieu, suscite un désir d’engagement et le développement d’une écocitoyenneté. «Les artisans du programme réalisent des projets mobilisateurs qui créent des liens indispensables entre les populations et leur environnement quotidien, celui de leur quartier», souligne la professeure qui, le 18 novembre, présentera au Cœur des sciences de l’UQAM les grandes lignes de cette étude dans le cadre d’une soirée soulignant le 15e anniversaire des éco-quartiers.