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Les résultats du Défi papier

Par Pierre-Etienne Caza

22 février 2010 à 0 h 02

Mis à jour le 17 avril 2015 à 15 h 04

La communauté universitaire a répondu à l’appel lancé il y a moins d’un an par les organisateurs du Défi papier. «Si la tendance se maintient, l’objectif de réduction de 10 % du papier de reprographie au sein des unités académiques et administratives de l’université sera vraisemblablement atteint pour la première année du défi, expose avec enthousiasme Cynthia Philippe, conseillère au développement durable au Service de la prévention et de la sécurité. Il faut donc continuer à soutenir les efforts des gens et à mobiliser la communauté de l’UQAM.»

Les objectifs du Défi papier visaient une réduction de 10 % la première année et de 5 % pour les deux années subséquentes. «Avant même le lancement du défi, nous avions noté une baisse marquée de la consommation de papier en 2008-2009 par rapport à 2007-2008, mais la grève des professeurs a peut-être faussé les données, note Cynthia Philippe. Ce n’est donc qu’à la fin de l’année 2009-2010 que nous saurons s’il s’agit d’une véritable tendance à la baisse.»

«L’important est de nous assurer que les nouvelles pratiques et les nouveaux comportements sont intégrés au quotidien afin que la tendance se maintienne», ajoute la conseillère. Partout dans l’université, l’économie de papier peut en effet prendre plusieurs formes, par exemple :

  • l’impression recto-verso;
  • la lecture à l’écran plutôt que l’impression systématique des documents;
  • l’utilisation de PowerPoint pour les présentations lors des réunions (et même pour afficher l’ordre du jour);
  • la création et l’utilisation de formulaires électroniques à la place de formulaires papier;
  • l’envoi de CV par courriel (et leur non-impression);
  • la possibilité pour les étudiants de déposer des travaux en format numérique ou en impression recto-verso (le Règlement numéro 8 a été modifié pour donner aux facultés/école qui le souhaitent la possibilité d’adopter des mesures en ce sens).

Même si leurs données ne font pas partie du Défi papier actuel, Repro-UQAM, qui gère les photocopieurs en libre-service sur le campus, a également constaté une baisse de la consommation de papier de la part des étudiants au cours des dernières années.

Déjà, tous les appareils d’impression des laboratoires informatiques sont programmés pour utiliser le recto-verso et des appareils multifonctions sont graduellement installés sur le campus pour le bénéfice des usagers. «Le Défi papier s’adressait d’abord aux membres du personnel administratif et académique, mais j’encourage les étudiants qui veulent faire leur part à poser des gestes concrets», conclut Cynthia Philippe.

Le Défi papier, qui a reçu l’an dernier l’aval du Conseil d’administration de l’UQAM, est présentement le plus gros projet de développement durable à l’université. Toutes les unités intéressées à obtenir de l’aide afin de réfléchir aux façons de réduire leur consommation de papier peuvent joindre Cynthia Philippe ou consulter le site www.environnement.uqam.ca