Lors de son élection au poste de vice-recteur à la Vie académique, en 2008, Robert Proulx avait fait de l’embauche de nouveaux professeurs une priorité. «L’augmentation du nombre de postes de professeurs est essentielle afin que l’UQAM continue à progresser et puisse accomplir sa mission d’enseignement et de recherche, affirme M. Proulx. Pour assurer le développement de l’université, il s’agit ni plus ni moins du nerf de la guerre.»
Le vice-recteur était donc fier d’annoncer récemment que l’UQAM embauchera 50 nouveaux professeurs en 2010-2011. Ce processus d’embauche s’inscrit dans le cadre de la convention collective du Syndicat des professeurs et professeures de l’Université du Québec à Montréal (SPUQ), qui stipule la création de 145 nouveaux postes de professeurs d’ici mai 2013. Mais comment fonctionne l’attribution de ces nouveaux postes?
Politique de répartition
«Le processus débute au sein des départements, car ce sont eux qui déterminent leurs besoins selon les spécialisations de leur discipline», précise Robert Proulx. Après consultation des départements et des conseils académiques, la Commission des études propose au Conseil d’administration, sur recommandation de la Sous-commission des ressources, un projet de Politique générale de répartition des postes. Ce projet doit tenir compte des besoins en ressources, des programmes aux trois cycles, des orientations et des priorités de développement des départements et des facultés, ainsi que des axes de développement de l’Université.
Le nombre de postes à pourvoir annuellement est composé de postes devenus vacants et de nouveaux postes. «N’oublions pas que chaque année, des professeurs prennent leur retraite ou quittent l’université pour diverses raisons, précise Robert Proulx. Ces postes ne sont pas automatiquement attribués aux départements touchés par les vacances. À l’automne 2009, par exemple, nous avons reçu 105 demandes de postes, alors qu’il y en avait 50 à attribuer.»
Un comité formé des membres de la Sous-commission des ressources examine les demandes de postes des départements en fonction des critères établis dans la Politique et propose un projet de répartition des postes après avoir rencontré les directeurs de départements et les doyens. Ce projet est soumis à la Sous-commission des ressources avant d’être transmis aux départements pour consultation.
Par la suite, la Sous-commission examine les commentaires des départements et soumet un projet «final» de répartition des postes à la Commission des études, qui examine la proposition et en fait la recommandation au Conseil d’administration, pour adoption. «Ce sont ensuite les départements qui amorcent le processus d’embauche avec l’appui du Service du personnel enseignant des Ressources humaines», précise M. Proulx.
Rappelons que la nouvelle convention collective du SPUQ stipule que «le nombre minimal de 1 010 postes de professeure, professeur pourvus ou en voie d’être pourvus dans les départements pour 2007-2008 est augmenté du nombre suivant de nouveaux postes : 25 postes chaque année en 2009-2010, 2010-2011 et 2011-2012, puis 35 postes chaque année en 2012-2013 et en 2013-2014.
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Mission Inde 2010
Le vice-recteur à la Vie académique, Robert Proulx, a participé récemment à la mission économique Inde 2010, pilotée par le gouvernement Charest. À titre de représentant de l’UQAM, il s’est joint à la sous-délégation du volet «éducation» de la mission, passant deux jours à Mumbaï, la métropole économique de l’Inde, deux jours à Bangalore, le centre technologique du pays, et deux jours dans la capitale, Delhi.
«J’ai exploré au nom de l’UQAM les possibilités d’instaurer des protocoles d’échanges étudiants, de partager les expertises de nos professeurs et de démarrer des projets de recherche conjoints, lesquels pourraient produire des retombées pour le Québec et pour l’Inde», explique Robert Proulx. Entre autres, l’expertise de l’UQAM en développement durable et en modélisation régionale du climat a été mise de l’avant auprès de représentants de l’Indian Institute of Science, de même que son savoir-faire en formation à distance auprès de l’Université de Mumbaï. «Puisque la mission comptait également une sous-délégation chapeautée par le ministère du Développement économique, Innovation et Exportation, nous avons pu discuter avec des entrepreneurs à propos de partenariats en recherche-innovation», ajoute le vice-recteur. Un dossier à suivre…