Voir plus
Voir moins

40 ans et des millions de documents

Par Pierre-Etienne Caza

25 janvier 2010 à 0 h 01

Mis à jour le 17 avril 2015 à 15 h 04

Les festivités entourant le 40e anniversaire de l’UQAM n’auraient pas été complètes sans l’apport du Service des bibliothèques qui, en plus de participer à des activités dans le cadre des mois facultaires, présente une exposition intitulée Des bibliothèques en mouvement depuis 1969. Affiches, photographies, objets, livres rares et cartes aériennes composent cette exposition présentée jusqu’au 30 avril prochain dans la grande vitrine face à la cafétéria du pavillon Hubert-Aquin, ainsi que dans l’aire d’exposition située au niveau métro de la Bibliothèque centrale.

«Une grande partie de l’histoire de l’UQAM peut être racontée à travers l’histoire des bibliothèques», souligne la directrice générale, Lucie Gardner. L’un des volets de l’exposition, par exemple, met en lumière les espaces occupés successivement par les bibliothèques. On y apprend qu’à sa naissance, l’UQAM disposait de trois bibliothèques, logées dans trois pavillons différents, soit Émile-Gérard (pour les ouvrages de sciences pures et appliquées, de sciences humaines et de sciences sociales), Arts 1 (arts) et Lafontaine (éducation). Elle en compte aujourd’hui six – la bibliothèque centrale (qui dessert communication, gestion et sciences humaines), ainsi que celles des arts, des sciences de l’éducation, des sciences juridiques, des sciences et de musique.

«Le personnel des bibliothèques a effectué un travail de recherche fantastique pour raconter notre histoire en mots et en images», souligne Lucie Gardner. Pour représenter la diversité des collections, le graphiste Rémi Castonguay a réalisé un gâteau. «C’est une image particulièrement éloquente qui démontre bien le poids de chacune des collections, puisque chaque étage représente un type de collection», analyse Lucie Gardner. La base est constituée des monographies, puis s’ajoutent les périodiques, les collections spéciales, les publications gouvernementales et internationales, les documents spatiaux, les livres rares, le matériel pédagogique et, enfin, la bibliothèque virtuelle. «Et le tout est déposé dans l’assiette de VIRTUOSE!», ajoute en riant la directrice générale.

Le nouvel outil de recherche VIRTUOSE, successeur de BADADUQ, SIGIRD, SV3 et Manitou, accessible à la communauté de l’UQAM depuis le 29 juin dernier, a été officiellement lancé le 20 janvier dernier, à la Bibliothèque des sciences.

Une grande fête

Une grande fête a été organisée le 16 octobre dernier, date anniversaire de la création du Service des bibliothèques, afin de réunir le personnel actuel, les retraités ayant œuvré aux bibliothèques, ainsi que les membres de la communauté universitaire qui ont déjà travaillé aux bibliothèques. Plus de 150 personnes ont accepté l’invitation, parmi lesquelles des retraités qui n’avaient pas mis les pieds à la bibliothèque depuis 20 ans. «Claude Corbo a livré un témoignage à propos de son rapport aux livres et aux bibliothèques, qu’il fréquente encore assidûment, dit Mme Gardner. Il a également rendu un chaleureux hommage aux membres du personnel pour leur travail, l’un des plus beaux métiers du monde, selon lui.»

Le plus gros défi qui attend le Service des bibliothèques est de poursuivre le passage à l’ère électronique, amorcé depuis une dizaine d’années. «La bibliothèque de demain aura peu de choses en commun avec celle que fréquentent aujourd’hui étudiants et professeurs, car les avancées technologiques, Internet et les nouvelles formes de communication continueront à la transformer, note Lucie Gardner. Le défi est grand pour tous les acteurs du milieu universitaire, mais il ne manque pas d’attraits.»