Jusqu’à tout récemment, on ne trouvait pas de document détaillant la marche à suivre pour les institutions publiques désirant implanter une toiture végétalisée sur des structures déjà existantes. C’est chose du passé, puisque Verdis-toit, un comité du Groupe de recherche d’intérêt public de l’UQAM (GRIP), procédera au lancement officiel de l’étude intitulée «Toitures végétales. Implantation des toits verts en milieu institutionnel. Étude de cas : UQAM», le 2 avril prochain au Centre de design, de 18h à 20h.
«L’étude dégage des principes généraux s’appliquant à l’implantation de toits verts en milieu institutionnel», explique Kim-Duyen Nguyen, coordonnatrice du comité Verdis-toit, qui fait la promotion de diverses démarches favorisant le verdissement du campus de l’UQAM afin d’améliorer la qualité de vie et l’environnement des membres de la communauté universitaire.
C’est un étudiant à la maîtrise en sciences de l’environnement, Antoine Trottier, qui a rédigé cette étude au cours de la dernière année, en collaboration avec Odette Béliveau, directrice de l’entretien des composantes architecturales au Service des immeubles et de l’équipement, Cynthia Philippe, conseillère au développement durable à l’UQAM et Owen Rose, architecte et président du Centre d’écologie urbaine de Montréal, qui a contribué à la publication du rapport.
«On y traite des avantages, nombreux, mais aussi des désavantages et de la faisabilité de ce type de projet, précise Kim-Duyen Nguyen. On y recense des toits verts qui existent dans le monde et on y aborde des notions telles que la capacité portante des structures. Il y a aussi des schémas qui explicitent toutes les étapes menant à la réalisation d’un projet de toit vert.»
Verdis-toit espère sensibiliser le plus de gens possible lors du lancement du 2 avril, auquel ont été conviés architectes et autres spécialistes. L’étude sera en vente au coût de 20 $ pour les étudiants et de 40 $ pour les institutions et les entreprises, le tout servant à financer la création du Fonds Toit-Vert de l’UQAM. «La situation périlleuse que traverse l’Université nous oblige à voir à long terme, précise Kim-Duyen Nguyen, mais nous avons bon espoir que se réalise un jour un projet de toit vert à l’UQAM.»