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Pour des événements écoresponsables

Par Pierre-Etienne Caza

4 février 2008 à 0 h 02

Mis à jour le 17 avril 2015 à 16 h 04

Bon an mal an, plus d’une centaine de colloques et de conférences ont lieu à l’UQAM. Conseillère en relations de presse à la Division des relations avec la presse et événements spéciaux du Service des communications, Jenny Desrochers a rédigé un guide qui renferme quelques idées directrices dont peuvent s’inspirer ceux qui souhaitent faire de leurs événements des activités écoresponsables.

«L’écoresponsabilité est une préoccupation grandissante depuis que l’UQAM a accueilli le congrès de l’Acfas en 2004», explique Jenny Desrochers, qui a élaboré la section écoresponsable de son guide en collaboration avec Cynthia Philippe, conseillère en développement durable au vice-rectorat aux Ressources humaines. «Le but premier est d’inciter les gens à organiser des événements carboneutres, c’est-à-dire générant le moins possible de déchets et d’émissions de gaz à effet de serre», précise Cynthia Philippe.

Quelques lignes directrices tirées du guide favorisent l’utilisation des bacs de récupération multimatière, de pichets d’eau plutôt que de bouteilles, de tasses réutilisables, de papier recyclable, ainsi que l’achat de nourriture équitable et biologique. Si l’on remet un porte-documents aux participants, on suggère qu’il soit fabriqué à partir de coton naturel non blanchi ou de matière recyclée. Des références d’entreprises d’économie sociale sont fournies sur demande pour diriger les organisateurs vers des fournisseurs écoresponsables.

Le transport est également visé. «Un événement écoresponsable devrait faire la promotion des déplacements en métro ou en covoiturage, ajoute Jenny Desrochers, et suggérer l’hébergement à proximité.» L’utilisation de la vidéoconférence pour communiquer avec les gens à l’extérieur du pays est également suggérée afin de limiter les déplacements en avion, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre. Pour la même raison, on préférera correspondre par courriel avec les participants, avant et après l’événement, plutôt que par la poste traditionnelle.

«L’écoresponsabilité n’est pas qu’environnementale, poursuit Jenny Desrochers, elle est aussi sociale. Nous incitons les organisateurs à encourager l’économie locale, et même à embaucher des étudiants de l’UQAM pour les tâches telles que l’accueil des participants et l’inscription.» Pour en connaître davantage sur l’organisation d’événements écoresponsables, on peut communiquer avec Jenny Desrochers ou consulter le site du projet Pour des événements écoresponsables, une initiative du Réseau québécois des femmes en environnement, dont les locaux sont situés au Complexe des sciences Pierre-Dansereau.