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Grand Prix du livre de Montréal

Par Claude Gauvreau

26 novembre 2007 à 0 h 11

Mis à jour le 17 avril 2015 à 16 h 04

Georges Leroux, professeur associé au Département de philosophie cumule les honneurs. Après avoir obtenu le prix de la revue Études françaises, il a remporté le Grand Prix du Livre de Montréal pour le même essai, Partita pour Glenn Gould, publié par les Presses de l’Université de Montréal. Ce prix annuel, accompagné d’une bourse de 15 000 $, récompense la facture exceptionnelle et l’apport original d’un ouvrage de création, d’analyse, de compilation ou de référence littéraire, artistique ou sociohistorique. «J’en suis très heureux et bouleversé. Je ne m’y attendais absolument pas», a déclaré M. Leroux.

Partita pour Glenn Gould n’est pas une biographie, pas plus qu’un ouvrage s’adressant spécifiquement aux musicologues et autres spécialistes de la musique classique. «Il s’agit d’une suite de méditations personnelles sur le sens de la vie, et plus précisément sur la manière dont Gould a vécu la sienne, explique l’auteur. C’est un cas particulier d’artiste ascétique, entièrement dédié à son art, qui a mené une vie de solitaire, dans le vrai sens du terme.»

Spécialiste de la philosophie grecque, professeur invité dans plusieurs universités européennes, Georges Leroux est aussi un observateur attentif et engagé de la société québécoise. Il a signé récemment un autre essai, Éthique, culture religieuse, dialogue, publié chez Fides, qui porte sur le nouveau programme d’enseignement d’éthique et de culture religieuse destiné aux élèves des écoles primaires et secondaires.