Dans son rôle de conseiller en communication stratégique au ministère des Transports et de la Mobilité durable, Samuel Lachance (B.A. communication/relations humaines, 2020) doit quotidiennement utiliser des habiletés relationnelles. «Que ce soit avec des clients ou des collègues, je dois être capable de créer des liens, de travailler en équipe, de véhiculer mon message de manière optimale et d’utiliser l’intelligence collective de manière synergique, affirme le diplômé. Ces habiletés, je les ai développées durant mon bac à l’UQAM.»
Originaire de Lévis, Samuel Lachance a connu du succès dans le monde du hip-hop – sous le pseudonyme Sammas – à l’adolescence et au début de l’âge adulte, réalisant quelques albums et plusieurs vidéoclips, dont certains ont été visionnés plus de 100 000 fois sur YouTube. À 27 ans, il fait le choix de retourner aux études. Il s’inscrit au baccalauréat en communication/relations humaines, renommé baccalauréat en communication humaine et organisationnelle en 2019. «J’aimais que ce soit un programme axé sur l’être humain et les processus communicationnels de groupe, qui rallie les connaissances techniques et le développement interpersonnel», remarque le diplômé.
Durant son parcours, Samuel Lachance n’obtient pas moins de six bourses d’études et la prestigieuse médaille académique du Gouverneur général. Il décroche une note parfaite de 4,3 sur 4,3, ce qui lui vaut une mention d’excellence. Mais ce qu’il retient de son parcours à l’UQAM, ce sont les personnes qu’il a côtoyées. «J’ai été grandement impressionné par la qualité des professeurs, leur écoute, leur empathie. Au-delà de transmettre la matière, ils étaient présents pour m’accompagner dans mon cheminement. J’ai aussi rencontré plusieurs collègues de classe qui sont toujours mes amis aujourd’hui.»
Les cours qui l’intéressent particulièrement sont ceux qui abordent le volet organisationnel, les stratégies de communication en entreprise et la résistance au changement. Il développe aussi des habiletés en ressources humaines et en psychologie à travers les cours optionnels.
Travailler sur soi
Durant ses études au bac et à la maîtrise – qu’il effectue dans une autre université –, Samuel Lachance occupe quelques emplois dans diverses organisations: auxiliaire de recherche, chargé des communications, responsable marketing, chargé de cours… «Contrairement à d’autres programmes, le bac en communication humaine et organisationnelle ne mène pas à un type d’emploi précis, commente le diplômé. Ça peut être déstabilisant, mais aussi très stimulant d’avoir toutes les portes ouvertes. Quand on travaille sur soi, on va trouver sa voie.»
Depuis deux ans, il est conseiller en communication stratégique au ministère des Transports et de la Mobilité durable. Son mandat consiste à faire rayonner différents secteurs du ministère, dont le camionnage, l’électrification des transports, le transport terrestre et le centre de gestion de l’équipement roulant. Il doit notamment développer des stratégies pour sensibiliser la population aux périodes de dégel, à la pose de pneus d’hiver et à Opération Nez rouge. «Mon emploi me plait parce que je fais plein de choses, dit-il. Je rédige des articles et des capsules radio, crée des slogans, construis des plans de communication et gère les commandites. Par-dessus tout, j’adore travailler en équipe et utiliser mes habiletés relationnelles au service de l’organisation.»
On peut obtenir plus d’information sur le baccalauréat en communication humaine et organisationnelle sur le site du programme. Il est possible de faire une demande d’admission dès maintenant pour l’automne 2026.