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Mamadou Yauck nommé conseiller spécial au Sénégal

Le professeur du Département de mathématiques travaille avec le président de l’Assemblée nationale.

4 février 2025 à 11 h 00

Mis à jour le 6 février 2025 à 9 h 31

Le professeur du Département de mathématiques Mamadou Yauck a été nommé conseiller spécial du président de l’Assemblée nationale du Sénégal, El Malick Ndiaye, le 27 janvier dernier.

Son rôle portera sur la mise en place d’un système d’information statistique et de suivi-évaluation des politiques publiques, la conception d’outils d’aide à la décision ainsi que le renforcement de la diplomatie scientifique parlementaire. Il contribuera également à la veille stratégique sur des enjeux nationaux et internationaux, dans un contexte où les données jouent un rôle central dans l’élaboration des politiques publiques.

Mamadou Yauck est né à Dakar, où il a suivi une formation d’ingénieur statisticien à l’École nationale de la statistique et de l’analyse économique. Majeur de sa promotion, il a traversé l’Atlantique pour amorcer une maîtrise en statistique à l’Université Laval, qui s’est transformée en doctorat dans le même domaine. Après un postdoctorat à l’Université McGill et à l’Université de Chapel Hill, en Caroline du Nord, il a été recruté par l’UQAM en juin 2021.

En novembre dernier, il avait obtenu une bourse de 80 000 dollars du Fonds de recherche du Québec (FRQ) pour une résidence scientifique postdoctorale à la Délégation générale du Québec à Dakar, au Sénégal. «D’un commun accord avec le FRQ, j’ai mis fin à mon mandat de résident scientifique, explique Mamadou Yauck. L’expérience dans la diplomatie scientifique m’a cependant beaucoup inspirée dans ma décision d’accepter l’offre du président de l’Assemblée nationale du Sénégal à titre de conseiller spécial.»

Mamadou Yauck bénéficie d’un congé sans solde de l’UQAM pour réaliser ce mandat dans son pays natal. «Le Sénégal a beaucoup changé depuis dix ans, observe-t-il. Avec le changement de régime politique, un nouveau référentiel des politiques publiques va être mis en œuvre dans le cadre d’une vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050. Mon pays a besoin de mon expertise, et j’ai décidé de la lui apporter.»