Les six instituts de recherche de l’UQAM proposent, le 13 mars prochain, une demi-journée de discussion sous le thème «Conjuguer la recherche et l’action dans nos sociétés en transition». Organisée à l’intention de la communauté universitaire et du grand public, la rencontre aura lieu à la salle D-R200 et en ligne, de 9 h à midi.
Face aux crises qui se multiplient – environnementales, politiques, sociales, sanitaires, identitaires ou culturelles –, des membres du corps professoral provenant de chacun des instituts parleront de l’importance de valoriser la participation citoyenne dans les activités de recherche.
Construits sur un socle interdisciplinaire, les six instituts sont des pôles d’attraction, des espaces collaboratifs qui comptent des membres dans toutes les facultés et école de l’UQAM. Ils permettent, entre autres, de stimuler les échanges entre les chercheuses et chercheurs et différents secteurs de la société civile.
Animée par la professeure du Département des sciences juridiques Aurélie Lanctôt, la demi-journée proposera deux panels de discussion.
Panel 1: Approches décoloniales et (in)justice épistémique, quelles avancées?
Le professeur du Département de philosophie Pierre Poirier, directeur de l’Institut des sciences cognitives (ISC), et le vulgarisateur scientifique Bruno Dubuc, membre associé de l’ISC et auteur de l’ouvrage Le cerveau à tous les niveaux, échangeront sur la relation entre connaissance et action dans une perspective de transformation sociale. Il sera aussi question de la dimension politique de la cognition humaine et de la nature des actions capables de promouvoir la justice et l’équité.
La professeure du Département de management de l’ESG UQAM Marie-Claude Savard, membre de l’Institut d’études internationales de Montréal et directrice scientifique de l’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaires, parlera de l’importance de s’ouvrir à l’hybridité épistémique en recherche. La professeure de l’École de design Anne-Marie Broudehoux membre de l’Institut du patrimoine, abordera, pour sa part, les approches décoloniales dans les lieux de mémoire.
Panel 2: Quels leviers en recherche pour des actions transformatrices?
Ève-Marie Lampron, membre de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) et coordonnatrice du Protocole UQAM / Relais-femmes du Service aux collectivités (SAC), traitera de la recherche partenariale féministe et de ses dispositifs porteurs de justice sociale, d’hier à aujourd’hui.
Le professeur du Département de psychologie Thomas Delawarde-Saïas, membre de l’Institut Santé et société, fera une présentation portant sur la création de connaissances en psychologie qui visent à transformer les mécanismes générant de la violence envers les groupes minorisés.
Marie Saint-Arnaud, professeure associée à l’Institut des sciences de l’environnement, abordera les interactions entre les savoirs autochtones et scientifiques dans l’élaboration d’un Atlas sur les changements climatiques vécus dans le Nitassinan, territoire de la communauté innue de Pessamit, et expliquera comment cette collaboration a fourni des leviers pour établir d’autres projets au sein de la communauté.
On peut s’inscrire en présentiel ou en ligne à l’événement en visitant son site web.