À compter de l’automne 2025, le baccalauréat en stratégies de production culturelle et médiatique deviendra le baccalauréat en production médiatique, stratégies et industries culturelles. «Ce changement de nom réaffirme trois éléments centraux du programme, souligne la professeure de l’École des médias Suzanne Lortie. Premièrement, qu’il s’agit d’un baccalauréat en production sous toutes ses formes et que la production est un métier essentiel à la création. Deuxièmement, que le bac est soutenu par une réflexion stratégique. Et troisièmement, que nous soutenons la production au sein d’un réseau, celui des industries culturelles.»
Seul programme francophone de premier cycle au monde dans le domaine, le baccalauréat propose une formation théorique et professionnalisante axée sur le développement, l’organisation, la diffusion et la communication dans les domaines des industries culturelles et des médias. Toutes les facettes de la production culturelle et médiatique sont abordées durant la formation: la gestion de projets, la transformation numérique, la logistique, l’analyse de productions, le droit des médias, le financement, la médiation culturelle… «Nous formons la prochaine génération de décideurs institutionnels pour tout ce qui concerne la culture et les médias, affirme Suzanne Lortie. Nos finissantes et finissants prennent position pour continuer à construire, à protéger et à faire rayonner la culture et les médias du Québec partout dans le monde.»
Les personnes diplômées travaillent dans divers milieux publics et privés, que ce soit dans la production et la diffusion pour écrans, les productions en arts vivants et événementielles, les productions interactives et immersives, le jeu vidéo ou les productions pour l’enfance et la jeunesse. Elles et ils occupent, notamment, des postes de producteurs exécutifs ou délégués, de chargés de projet, de programmateurs, de diffuseurs, de responsables du budget de production, des aspects juridiques ou des aménagements scéniques, ou encore d’analystes des auditoires.
«Nous développons les compétences théoriques et pratiques en management, en gestion des ressources humaines, en financement et en droit, souligne Suzanne Lortie. Nos diplômés se distinguent par leur méthodologie de travail, leurs habiletés en gestion de projet traditionnelle ou agile, leur capacité d’analyse et leurs compétences en communication intégrée, touchant à la fois les relations de presse, la communication de crise et le développement de publics.»
Cinq options de cheminement
Le tronc commun du programme, qui compte 63 crédits, est divisé en quatre blocs: Médias, culture et communication; Production, diffusion et prospective; Production appliquée et habiletés en communication et culture; et Fonctions de la production et de la diffusion.
Cinq options de cheminement sont ensuite proposées. Dans le cheminement «Production intégrée», les étudiantes et étudiants seront responsables de la production des projets de finissants d’autres programme de création offerts à l’UQAM. «Ils pourront produire des projets en cinéma, en télévision, en création d’expériences immersives et interactives, en théâtre ou en jeu vidéo», précise Suzanne Lortie.
Les quatre autres options de cheminement concernent la production déléguée (écrans, diffusion audionumérique, arts vivants et musique), les études médiatiques et théâtrales (productions enfance-jeunesse, recherche en communication numérique), les formes et fonctions de la production et de la diffusion ou les langues, cultures et communication internationale.
Un profil «Honor» sera proposé aux étudiantes et étudiants ayant de bons résultats et un intérêt pour les cycles supérieurs. «Notre programme offre aussi des parcours individualisés ainsi que la possibilité de réaliser un trimestre d’études à l’étranger», conclut Suzanne Lortie.
Le baccalauréat en production médiatique, stratégies et industries culturelles est offert à temps complet et à temps partiel. Il est possible de faire une demande d’admission dès maintenant.