Voir plus
Voir moins

Une initiative originale de l’UQAM pour maintenir les acquis scolaires

Pour une deuxième année, des enfants du quartier Centre-Sud de Montréal remettent un prix littéraire.

Par Claude Gauvreau

25 novembre 2024 à 10 h 16

Mis à jour le 6 décembre 2024 à 10 h 36

Pour une deuxième année consécutive, l’UQAM et Bibliothèques et Archives nationales du Québec (BAnQ) ont décerné le Prix {accolade} en littérature jeunesse lors d’un gala à la Grande Bibliothèque, le 22 novembre dernier. L’originalité de ce prix? «L’album lauréat a été sélectionné par un jury composé d’enfants de 6 à 13 ans du quartier Centre-Sud de Montréal, à l’occasion d’un camp littéraire estival tenu à l’UQAM», explique la professeure du Département d’éducation et formation spécialisées Catherine Turcotte, instigatrice du projet et cotitulaire de la Chaire de recherche innovation Lire, écrire, découvrir.

Le prix d’une valeur de 2 000 dollars a été attribué à l’album illustré Le gros problème de Noah (éditions Bayard), écrit par Antony Antoniou et illustré par Baptiste Amsellem, qui, à travers le thème de l’autisme, aborde les questions de la diversité et de l’inclusion.

Comme l’an dernier, le camp était organisé conjointement par des étudiantes en enseignement en adaptation scolaire et sociale de l’UQAM, l’organisme communautaire La Relance Jeunes et Familles, situé dans le quartier Centre-Sud, et BAnQ. Les objectifs du projet étaient de renforcer les compétences des enfants en lecture ainsi que leurs habiletés à apprécier les textes des albums, tout en les sensibilisant aux questions de la diversité et de l’inclusion. Le camp comportait également des activités ludiques et des sorties.

Le projet {accolade}s’inscrit dans le prolongement d’une alliance université-communauté, L’UQAMI, soutenant les apprentissages en français et en mathématiques des enfants et des adolescents du Centre-Sud. C’est dans le cadre de cette alliance, pilotée par Catherine Turcotte et son collègue du Département d’éducation et pédagogie Marc Turgeon, qu’a germé l’idée d’organiser un camp littéraire durant l’été pour maintenir les acquis des enfants en lecture, en dehors du calendrier scolaire.