La doctorante en études littéraires Sarah-Louise Pelletier-Morin a remporté le prix Émile-Nelligan, accompagné d’une bourse de 7 500 dollars, pour son recueil de poésie Le marché aux fleurs coupées (éditions La Peuplade). Créé en 1979, le prix Émile-Nelligan est remis chaque année à une ou un poète émergent en Amérique du Nord, âgé de 35 ans et moins ayant publié un recueil en français. Le marché aux fleurs coupées est le premier ouvrage de poésie de Sarah-Louise Pelletier-Morin.
«Dans Le marché aux fleurs coupées, Sarah-Louise Pelletier Morin relève le défi de réhabiliter la poésie centrée sur les fleurs, a commenté le président du jury Jonathan Charrette. C’est un herbier composite dans lequel la poète tresse les mèches d’une poésie documentaire sur les fleurs avec celles du récit d’une femme qui apprivoise le deuil de son père.».
«J’ai des doutes par rapport à la vie après la mort, mais il m’arrive de croire que tu m’entends quand je m’adresse à un arbre», écrit la doctorante.
Enseignante de littérature au cégep, Sarah-Louise Pelletier Morin s’intéresse aussi aux rapports entre théâtre, politique et société. Sa recherche doctorale est consacrée aux affaires Cantat (2011), SLÀV (2018) et Kanata (2018).
La doctorante collabore à diverses revues littéraires et fait partie des comités de rédaction du magazine L’Inconvénient et de Panorama-Cinéma. Elle a dirigé la publication de Mythologies québécoises (Nota bene), un ouvrage collectif qui tente de cerner la culture québécoise sans passer par le récit national, le folklore ou les héros et héroïnes du Québec.